30.4.06

Pour la gratuité d'internet

" Nous devons unir nos efforts pour que l'internet devienne gratuit et qu'il devienne un outil de connaissance pour le plus grand nombre et de lutte contre l'exclusion sociale. " Dixit Viviane Reding, le commissaire européen pour la Société de l'information, lors d'un forum sur ce thème à Lisbonne. Excellente idée !

Réaliser ses rêves

" J'ai vu beaucoup de gens mourir avec des regrets. Moi, j'ai décidé de les traquer, de ne pas quitter cette vie sans avoir réalisé mes rêves ! " Dixit Eric Orsenna (La Vie, n° 3159).

29.4.06

La position de victime est une impasse

" La position de victime est une impasse. Désigner un coupable donne le sentiment d'avoir trouvé l'origine du problème. En réalité, c'est une voie qui condamne à l'impuissance, car on ne peut pas changer l'autre. La violence devient alors le moyen d'agir malgré tout, en s'attaquant à un bouc émissaire. Tout ce que l'on obtient, c'est un cercle vicieux de rancœurs et de représailles. Et il ne suffit pas d'ouvrir le dialogue pour apprendre à se responsabiliser. Il faut aussi oser le conflit. Oser parler, même si ce que l'on dit engendre du désaccord. Car ce qui alimente la violence, c'est le non-dit : ce que l'on croit savoir de l'autre, ce que l'on croit que l'autre pense. Dès lors, prendre ses responsabilités, c'est non seulement reconnaître ses torts, mais aussi oser dire ce que l'on pense et oser accepter la parole de l'autre, même si elle nous surprend ou nous déçoit. C'est aussi découvrir sa propre capacité d'action, admettre que le simple fait de faire partie du système (le quartier, le couple, l'entreprise...) nous rend tous a la fois victime et acteur de ses dysfonctionnements. " Dixit Charles Rojzman, psychothérapeute. (Psychologies, mars 2006)

La victimisation en guise de projet

" Dans un monde incertain, nous préférons nous crisper sur le passé plutôt que de regarder vers l'avenir : être victime est un mode d'existence, de reconnaissance sociale. Nous entrons dans un cycle très malsain de concurrence entre les victimes. Or, lorsqu'il y a compétition, ceux qui sont en tête, les juifs et la Shoah, sont forcément visés… " Dixit Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières. (La Vie, 30/03/06)

28.4.06

Un mental à toute épreuve

" Que serais-je aujourd'hui sans cet accident ? Probablement un petit ouvrier au fond du Poitou qui n'aurait pas vécu tout ce qu'il a vécu. Tous les moments forts et rares que j'ai connus depuis, c'est " grâce " à mon handicap, et non " à cause " de lui. " Dixit Philippe Croizon, amputé des quatre membres après une électrocution en 1994. Son mental à toute épreuve a fait de lui un exemple dans l'hôpital spécialisé où il a été soigné. Il vient de publier un livre.

Accédez en ligne aux archives de l'Ina

Les archives de 100.000 émissions de télé et de radio sont désormais accessibles à tous en ligne sur le site de l'Ina. De quoi vous replonger dans vos programmes préférés et revivre quelques moments forts du passé. Une véritable pépite d'or. Evidemment la connexion est un peu difficile tant le succès de l'initiative est grand.

En dépit du bon sens...

Un teknival, une rave devant accueillir 80.000 personnes, devrait se tenir ce week-end à Chavannes dans le Cher. Le site choisi, d'une surface de 120 hectares, est en partie le résultat de réquisitions de champs d'agriculteurs dont les cultures ont été détruites ! Même les participants ne comprennent pas ce choix des autorités. Pourquoi réquisitionner des champs et détruire des cultures alors qu'il existe par ailleurs des terrains militaires ou d'anciennes bases qui seraient de plus mieux adaptés ? Voilà bien une décision administrative qui semble prise en dépit du bon sens.

27.4.06

Quelques secrets

Ces citations sont connues et circulent largement sur le réseau. Vous les avez sans doute déjà lues. Dans sa dernière chronique de Psychologies (avril 2006), David Servan-Schreiber attire toutefois à nouveau l'attention sur ces mots de l'actrice Audrey Hepburn. C'est vrai, ils touchent, alors pourquoi se priver de les reprendre. A la question de savoir quels sont ses secrets de beauté, elle expliquait :

1. " Pour avoir des lèvres attirantes, prononcez des paroles de bonté.

2. Pour avoir de beaux yeux, regardez ce que les gens ont de beau en eux.

3. Pour rester mince, partagez vos repas avec ceux qui ont faim.

4. Pour avoir de beaux cheveux, faites qu'un enfant y passe sa main chaque jour.

5. Pour avoir un beau maintien, marchez en sachant que vous n'êtes jamais seule, car ceux qui vous aiment et vous ont aimé vous accompagnent.

6. Vous le faites pour les choses, mais les gens en ont eux aussi besoin : réparez-les, bichonnez-les, redonnez-leur vie, sauvez-les ; ne les jetez jamais.

7. Pensez-y : si un jour vous avez besoin d'une main secourable, vous en trouverez une à chaque bout de vos bras. En vieillissant vous vous rendrez compte que vous avez 2 mains, l'une pour vous aider vous-même, l'autre pour aider ceux qui en ont besoin.

8. La beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte, son visage ou sa façon d'arranger ses cheveux. La beauté d'une femme se voit dans ses yeux, car c'est la porte ouverte sur son coeur, la source de son amour.

9. La beauté d'une femme n'est pas dans son maquillage, mais dans la vraie beauté de son âme. C'est la tendresse qu'elle donne, l'amour, la passion qu'elle exprime.

10. La beauté d'une femme se développe avec les années ".

Elle est décédée en 1993 et avait été très marquée par sa mission d'ambassadrice de l'Unicef.

26.4.06

Les paradoxes des Français

Le plus frappant dans l'état des Français : " Ce sont les contradictions, les paradoxes qui les animent. Première constatation : pourquoi les Français, que l'on dit inquiets, grincheux, démoralisés, les plus grands consommateurs de psychotropes, ont-ils le plus fort taux de fécondité en Europe (avec les Irlandais), qui est l'indicateur le plus sûr d'une grande confiance dans l'avenir ? Et les femmes françaises, fortes de leur fécondité, sont aussi celles qui ont le plus souvent une activité professionnelle (80% des femmes en âge de féconder) et celles qui ont l'espérance de vie la plus élevée. Deuxième constatation : c'est sans doute la participation des femmes à la vie sociale et économique qui a permis à la France de rester dans le peloton de tête des pays avancés. De plus, elles font vivre la vie culturelle en étant dominantes dans les pratiques et activités liées à la culture. " Dixit la sociologue Laurence Dubois-Ferney, auteur de " L'atlas des Français d'aujourd'hui " aux éditions Autrement. Sa conclusion : " Oui, la réalité est plus heureuse que la vision que l'on en a. "

Philosophie Magazine n° 1

Le premier numéro du bimestriel Philosophie Magazine est en kiosque. Son ambition est de concilier philosophie et journalisme. " D'un côté, faire découvrir la richesse et la profondeur du travail des philosophes. De l'autre, montrer que le savoir n'est pas, pour le philosophe, un stock de références au passé, mais qu'il est en prise avec les enjeux contemporains. Plus encore : les philosophes permettent d'y voir plus clair, de se repérer au sein d'un monde complexe, opaque et, par là même, inquiétant. Faire découvrir la variété, la fécondité du domaine philosophique, de l'Antiquité à nos jours, en France comme à l'étranger, œuvrer au partage des connaissances et des idées, voilà notre ligne éditoriale " explique le rédacteur en chef. Au sommaire de ce numéro : un dossier " un autre monde est-il possible ? ", un entretien avec Marcel Conche ou encore un portrait de Spinoza. Le tout est assez réussi. J'ai apprécié la richesse et la variété du contenu, tout autant que la clarté et la sobriété de la mise en page. A suivre.

Jouer de la flûte

Réponse de Socrate à un de ses disciples : " A quoi te sert, Socrate, d'apprendre à jouer de la flûte puisque tu vas mourir ? - A jouer de la flûte avant de mourir ! "

25.4.06

Bonheur paradoxal

" " C'est au nom du bonheur que se déploie la société d'hyperconsommation " : tout ce qui se produit, tout ce qui s'entreprend, tout ce qui se vend vise le seul but de nous rendre heureux. Les guides pour vivre se multiplient, les techniques pour rester en forme foisonnent, les médias nous abreuvent de conseils de santé. Pendant que les psys éclusent le mal-être des parents, des enfants et des couples, les gourous promettent le nirvana : et la cote du coaching grimpe en flèche. Bien entendu il y a un revers : en faisant de l'idéal d'épanouissement personnel une norme, " notre époque rend plus insupportable encore l'échec du bonheur ". Qu'on imagine le ressentiment de ceux qui se sentent exclus de cette promesse de félicité totale. " Dixit la journaliste Florence Assouline, citant le philosophe Gilles Lipovetsky, qui vient de publier " Le bonheur paradoxal, essai sur la société d'hyperconsommation ". Pour résister à cette société, il invite ni à la fuir, ni à la prendre à bras-le-corps, mais à se tenir à une distance raisonnable. Effectivement paradoxal. (Psychologies, avril 2006)

Mesurer le bonheur

A la question quel bilan tirez-vous aujourd'hui de votre vie ?, cette réponse de David Rockfeller, né en 1915 et le cadet des six petits-enfants de John D. Rockfeller : " Je suis satisfait d'avoir un peu contribué aux intérêts de mon pays. Pour le reste, je mesure mon bonheur à mes enfants, mes bons amis, ma santé. " (L'Express, 13/04/06)

24.4.06

Appel à la résistance

" Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire, avec notre affection : " Créer, c’est résister. Résister, c’est créer " ". Si ce n'est déjà fait, je ne peux que vous encourager à lire l'appel à la résistance signé entre autres par les époux Aubrac ou encore Germaine Tillion. Il date de mars 2004 mais semble d'une parfaite actualité. Et cette conclusion dit tout.

Un pays de râleurs

" En France, assis sur leurs prérogatives, assistés, protégés, les gens ne pensent qu'à consommer. Ils passent leur temps à râler, jamais satisfaits de ce qu'ils ont. En Haïti, mais également en Russie, en Inde, la nécessité de survie donne du talent. Je ne dis pas qu'il ne faut pas chercher à améliorer la situation de ces pays. Mais je vois surtout que ceux qui n'ont rien vivent avec davantage d'intensité que nous. " Dixit l'écrivain Dominique Fernandez, dont le dernier roman, " Jérémie ! Jérémie ! " a pour cadre Haïti. (L'Alsace, 21/04/06)

Programme Anti Morosité

Un mystérieux PAM, un Programme Anti Morosité, fait parler de lui en ce moment. Il s'étale dans la presse à travers des encarts accrocheurs et son site fait du bruit… En fait, derrière cette initiative qui retient l'attention se cache l'Artisanat, qui recoure décidément à un bon marketing campagne après campagne.

23.4.06

Publication exclusive en ligne

" Pour la première fois, un livre est disponible sur Internet en intégralité avant sa sortie en librairie le 27 avril. " Et en plus il est possible de le compléter. Il s'agit de : " Le nouveau pouvoir des internautes ". (via Les Influenceurs)

22.4.06

Quand le prix incite à la vertu

" Face au " Français moyen " du XVIIe siècle, l'homo industrialis vit comme un nabab : tout bénéficiaire du smic, tout étudiant, tout retraité commande en permanence à l'équivalent énergétique de 100 domestiques, qui s'appellent voitures, machines industrielles, chauffage central, avions, lave-linge, congélateurs, etc. Membres d'une espèce qui a déjà connu quelques milliers de générations depuis son apparition, nous n'avons pas encore pris la mesure du formidable saut de puissance effectué depuis la naissance de nos grands-parents, multipliant au passage la pression de l'homme sur son environnement par un facteur 100 en un siècle. Cette vie à crédit ne va pas durer, et il serait temps que nous nous en rendions compte, des simples électeurs jusqu'à M. Barroso, qui semble pourtant penser que des prix bas - donc faux - sont une bénédiction pour l'avenir. Dès lors, souhaitons-nous gérer du mieux possible une inéluctable décroissance de la consommation d'énergie fossile, ou préférons-nous attendre que " quelque chose " se charge de le faire pour nous sans nous demander notre avis ? L'histoire a amplement prouvé que la passivité n'est pas la meilleure option. Et pour l'action, quiconque a bien creusé le sujet tombe invariablement sur... la hausse de la fiscalité sur l'énergie. Ce qu'il faut faire ? Monter le prix de toutes les énergies fossiles de 5 % à 10 % en termes réels tous les ans, sans limite, jusqu'au jour où nous pourrons penser être débarrassés des problèmes les plus redoutables. Cette progressivité permettra à chaque consommateur ou producteur de s'organiser en " voyant venir " les surcoûts, qui auront lieu de toute façon sinon, mais de manière brutale, nous exposant alors à de très mauvaises surprises… Quiconque réclame, comme citoyen, que l'on fasse " quelque chose " pour éviter les ennuis à venir, peut-il s'opposer, comme consommateur, au fait d'être touché au porte-monnaie ? L'histoire économique ayant démontré que c'est in fine le prix qui nous incite à la vertu. " Dixit Nicolas Hulot et le consultant en énergie Jean-Marc Jancovici.

Un travail à vie

" Je suis absolument sûre qu'elle ne prendra jamais sa retraite. Ce n'est pas un travail normal, c'est un travail à vie. " Dixit Margaret Rhodes, une cousine de la reine Elisabeth, qui a fêté ses 80 ans le 21 avril. J'éprouve un grand respect pour cette femme qui a traversé le siècle, croisé plus d'un premier ministre, le tout en grande professionnelle, avec son charme désuet et beaucoup de rigueur. " Depuis de très nombreuses années et durant les changements de l'époque, vous avez régné avec une dignité et un sens du devoir qui ont édifié des millions de gens à travers le monde " disait d'elle avec justesse le Pape Jean-Paul II.

21.4.06

La France incapable de grandes réformes tranquilles

" J'ai cherché désespérément dans l'histoire les moments où la France avait été capable de faire de grandes réformes qui allaient changer son destin, tranquillement, par le dialogue, par le Parlement. Je n'en ai pas trouvé… La rupture est consubstantielle à notre histoire… La France est incapable de faire des diagnostics partagés… La guerre d'aujourd'hui, c'est celle du courage contre l'égoïsme. Pour la première fois, les Français pensent que leurs enfants vivront moins bien qu'eux. Ces enfants vont devoir financer la retraite et la santé de leurs parents, leur propre retraite, et rembourser la dette publique, qui ne cesse de grossir. Un système de répartition où l'on vit trente ans après son départ en retraite, cela ne peut pas fonctionner sans réelle remise en question. J'ai ainsi calculé qu'avec mon espérance de vie je toucherai plus en retraite que l'ensemble de mes revenus d'activité ! Aux frais, bien évidemment, de la génération suivante, qui devra supporter ce poids… On est à la veille de la rupture. La rupture élan, pour moi, ce serait affirmer que le monde existe et que la France ne peut pas se couper de ce monde... " Dixit le professeur d'histoire Jacques Marseille. (www.lemonde.fr, 26-27/03/06)

Peine de mort

Près de 2.200 personnes ont été exécutées en 2005 dans 22 pays du monde selon le dernier rapport d'Amnesty International.

20.4.06

Des individus de faible envergure intellectuelle

" Je fais ce métier de lire, d'écrire et d'éditer, et je constate que le grand problème qui se pose est celui de la lecture. Il y a un effondrement. Même les spécialistes et les responsables ont du mal à lire un document jusqu'au bout. La concentration, mise à mal par le déferlement technologique, est un muscle. Si on ne l'entraîne pas, il s'atrophie. Je crois que c'est le plus grand problème qui se pose. Celui qui saura lire sera bientôt considéré comme un moine du XVe siècle décryptant un manuscrit. Nous sommes les premiers humanoïdes à disposer de toute l'histoire de l'humanité à notre portée. Et, tels des enfants gâtés dans un monde " superlativement informé ", nous devenons des individus de faible envergure intellectuelle. " Dixit l'écrivain Philippe Sollers. (Le Nouvel Economiste, 02/03/06)

La vérité plus importante

« La vérité est plus importante que l’imagination. » L’écrivain américain Tom Wolfe. (Lire, avril 2006)

19.4.06

L'homme descend du songe

" S'ouvrir à l'utopie, non pas au sens d'une élucubration abstraite et naïve, mais d'un but vers lequel on tend, tout comme on dit de la démocratie qu'elle est une utopie, ce qui ne l'empêche pas, par moments, de devenir réalité. S'accomplir, c'est s'étirer vers l'avenir car, contrairement à certaines idées reçues, le futur, plus que le passé, donne sens au présent. Je ne nie pas qu'il faille explorer son passé pour comprendre le trajet que l'on a fait jusque-là. Mais les histoires de mes patients m'enseignent que le plus important pour un sujet, ce sont ses rêves pour demain, de la même façon que, sur la route, la nuit, l'éclairage qui se trouve devant nous est plus utile que les lumières qui s'éloignent derrière. C'est grâce à ses projets qu'un homme permet au futur de ne pas être la seule répétition ou le simple prolongement du présent, mais un accomplissement plus grand. L'homme descend du songe, et c'est parce qu'il rêve l'avenir qu'il pense, s'élance et veut davantage. " Le psychologue et psychothérapeute Alain Delourme. (Psychologies, mars 2006)

Fin de la parenthèse

Pour tout vous dire, quand j'ai publié " Point final ! ", cela devait être un simple poisson d'avril d'une journée. Tout devait continuer normalement le lendemain. Mais je n'ai pas repris, comme ça, un premier jour, puis un second, etc… Je me suis pris aux mots de mon texte. Les pépites se sont accumulées sans plus être partagées. Alors c'est vrai j'ai retrouvé du temps. Mais j'ai en même temps perdu le plaisir de choisir, de publier, de lire vos commentaires, d'échanger. A quoi bon des pépites pour moi tout seul ? Tout cela avait bien moins de saveur. Et, au fond, je n'ai jamais eu envie de casser cette patiente construction. Alors ce bloc-notes reprend aujourd'hui, riche de cette parenthèse, attentif à vos remarques. Je vais simplement m'organiser différemment. Il y aura le plus souvent une pépite par jour et sans doute une pause en fin de semaine. Je publierai sans contrainte, juste par plaisir. Surtout, je reviens avec le soutien de mes proches, mes premiers lecteurs, à qui ce rendez-vous manquait et qui ont mille fois raison de me reconduire ici… Ils me connaissent trop bien. Merci pour tous les encouragements et bonne lecture !

1.4.06

POINT FINAL.

Vous lisez aujourd'hui la dernière pépite de ce blog. Après Jean-Marc Morandini il y a quelques jours, après de nombreux blogueurs anonymes qui ont fermé leur blog, j'ai décidé de mettre un terme à cette aventure. Trop de temps passé, trop de temps pris à ma famille, trop de trop dans le contexte d'une vie professionnelle intense… Et de toute façon que représentait ce blog dans la nébuleuse de la blogosphère ? Une poussière de rien du tout ! Alors je remercie tous ceux qui ont été fidèles à Pépites ces derniers temps, particulièrement ceux qui ont déposé des commentaires toujours pertinents. Depuis janvier 2005 j'ai pris de mon côté un immense plaisir à partager avec vous mes petits et grands bonheurs de lecture. J'espère que vous en avez eu autant à les lire. J'ai conscience de faire de certains d'entre vous des pépito-maniaques orphelins mais, qui sait, nous nous retrouverons peut-être un jour, sous une forme ou une autre… Il me reste maintenant le plus difficile à réaliser : faire disparaître toutes les traces de l'existence de Pépites. Il me suffira de cliquer sur le bouton " Supprimer ce blog " dans l'interface de gestion de Blogger. Je le ferai dans quelques jours, quand tous les habitués auront pris connaissance de ce dernier message… Elle est bizarre cette idée de se dire qu'un simple clic effacera tout, comme si rien n'avait jamais existé. Tout un symbole de notre société. « Chacun sent qu'avec la santé, le temps est notre seule vraie richesse, la monnaie contre laquelle, chaque jour, nous vous procurons de successives impressions de vie » a écrit Jean-Louis Servan-Schreiber. Je m'apprête à retrouver le temps de...