30.6.05
28.6.05
Les marchands de peur
La mort évacuée
27.6.05
Besoin de futur
Les articles se multiplient dans la presse pour expliquer qu'il sera de plus en plus difficile à la classe moyenne de s'élever au-dessus de la condition sociale de ses parents. " Rien ne garantit à un fils de cadre moyen de dépasser, ou même de parvenir à la même situation que son père. " C'est bien en raison de ce spectre que la " France du milieu a besoin de futur ". Le jeune sociologue Louis Chauvel est un spécialiste de ces questions. " A vrai dire, les meilleures chances de mobilité sociale ascendante semblent se trouver… à l'étranger. Les voies de réussite sont aujourd'hui limitées en France, en particulier pour les détenteurs de capital culturel, qui ont tendance à s'exiler. Après trente ans de stagnation, il faut bien se rendre à l'évidence : les choses se passent " ailleurs " qu'ici. La fameuse " panne de l'ascenseur social " est aussi une panne de projet économico-social… Si on regarde au fond de la cale, on s'aperçoit que les voies d'eau sont de plus en plus nombreuses. " Triste constat… (Le Monde, 21/06/05)
Trop de collectionneurs
Le plus grand marché de l'art contemporain vient de se tenir il y a quelques jours à Bâle en Suisse. C'est un rendez-vous incontournable pour tous les spécialistes et les collectionneurs. A propos de ces derniers, certains estiment qu'il y en a trop et parlent d'une nouvelle industrie, comparable à celle des loisirs, mais avec d'autres moyens. " Collectionner l'art contemporain fait désormais partie d'un " life style ", qui attire de plus en plus de gens. Et cela contribue à la spéculation sur le marché de l'art contemporain, qui ne peut fonctionner que s'il y a de nouveaux acheteurs " explique un sponsor de la Foire de Bâle. Combien d'œuvres avez-vous accroché dans votre salon ? (Le Monde, 18/06/05)
26.6.05
Réussir
" Réussir, c'est toujours une illusion, une imposture. " Dixit le peintre Jean-Paul Chambas.
24.6.05
Vers la fin de l'ordinateur personnel ?
En 2004, il s'est vendu 64 millions de PC à usage privé et 24 millions de consoles de jeux vidéo dans le monde. Ces chiffres pourraient bien s'inverser à l'avenir. Le centre nerveux de l'informatique à la maison risque en effet fort de se déplacer du PC à la console. Microsoft et Sony font ce pari et viennent de présenter leurs nouveaux produits qui vont dans ce sens. Les enjeux sont gigantesques. " On se bat pour détenir la console qui finira par permettre de relier le salon à Internet " explique un spécialiste. Les clés de cette évolution résident dans la simplicité d'utilisation de la console, dans sa puissance de calcul qui permettra de proposer une image encore plus réaliste. Et c'est sans compter les projets de convergence entre les films et les jeux. La connexion à Internet apportera en plus la faculté d'échanger tout cela. Bref la console deviendra le centre du divertissement de salon. En ce qui me concerne, je continue à taper cette pépite sur le clavier de mon vieux portable et ça me va bien… (Courrier International, 16/06/05)
Dépollution personnelle
23.6.05
Aller au bout de soi-même
22.6.05
Comme si c'était le dernier jour
Le couple en chiffres
Voici quelques chiffres de l'Institut national d'études démographiques sur le couple :
- Les femmes forment leur premier couple à 23 ans, les hommes à 26.
- La naissance du premier enfant déclenche le mariage dans 50 % des cas.
- La durée de vie d'un couple marié est de 13 ans, contre 8 aux non mariés.
- Les hommes sont plus nombreux que les femmes à ne jamais former de couple.
- En moyenne, les femmes forment 1,3 couple, les hommes 1,4.
- 60 % des femmes revivent en couple après une séparation, 75 % des hommes.
- Les statistiques montrent aussi que la deuxième union est plus courte que la première.
Où en êtes-vous ?
Beau parleur
" M. Chirac est un défenseur beau parleur et chaleureux de la politique agricole commune, mais je ne crois pas que le temps parle pour lui. " Dixit le premier ministre suédois à l'issue du sommet européen de Bruxelles. Voilà comment nous sommes vus de l'étranger. Pour faire oublier l'échec du référendum, Jacques Chirac a particulièrement mis en avant la question de la ristourne anglaise. Tony Blair n'a pas cédé. Au contraire, il a demandé une refonte de la PAC, écartée par la France. Tout cela sent la pénible fin de règne. En 1969, le Général de Gaulle avait démissionné après le non au référendum sur la décentralisation. Il avait tiré toutes les conséquences du désaveu. L'histoire ne se répète pas. Dommage.
21.6.05
Confiance
L'hebdomadaire spécialisé dans la grande consommation LSA publie cette semaine les résultats d'une enquête sur la perception de l'évolution des prix par les Français. Ils sont très sceptiques quant à la réalité des effets de la loi Sarkozy de l'été 2004. Au contraire, ils continuent à se plaindre de hausses de prix. Pourtant certains spécialistes confirment la progression faible de l'inflation ces derniers temps. C'est en fait le comportement des consommateurs qui a changé. " Ce n'est pas un problème de hausse de prix, mais bien d'inflation des dépenses par rapport aux revenus attendus, et donc à la fois une question de niveau de revenus actuels et de confiance dans l'avenir " explique le directeur du marketing d'une société d'étude des prix. " Le consommateur ne dit pas tellement que les grandes surfaces sont chères, mais qu'on y dépense beaucoup et, surtout, plus que prévu. " Et la situation s'accompagne d'un discours ambiant pessimiste qui dramatise. Bref, il faut tout faire pour favoriser le retour de la confiance. Beau défi !
76 € par mois
20.6.05
Vive les super-héros !
Le reste du monde
18.6.05
Le " zapping amical " à l'apéro
1 chance sur 5
17.6.05
Carrefour des rêves
La première fois
10 millions de victimes
16.6.05
Les 100 meilleurs produits nomades
Les citations les plus méchantes
15.6.05
Ne pas oublier les autres...
Génie
14.6.05
La fin d'un cycle ?
13.6.05
Les livres qui métamorphosent
" Nous ne chérissons que quelques livres au cours d'une vie, et c'est ceux-là mêmes qui métamorphosent notre vision du monde. Alors, évidemment, il est impossible de prévoir le pouvoir d'un livre. Celui dont je vais tomber fou amoureux n'est pas celui dont vous tomberez éperdument amoureuse, et ainsi de suite. Mais ce qui est sûr c'est que la force de cet amour peut, en un sens, transformer le monde. " Dixit l'écrivain Salman Rushdie. Il croit plus que jamais au pouvoir des mots : " Je crois fondamentalement que nous continuons de vivre dans une société dominée par l'écrit. Sans support écrit, pas de scénarios, pas de cinéma ni de télévision, pas même de connexion Internet. Et les idées qui forment l'intrigue d'une société, tout comme les grandes polémiques qui la déchirent, naissent toujours par écrit, que ce soit dans la presse ou dans les livres. La télévision se contente de les disséminer à l'infini. " (Le Monde, 27/05/05)
Arts Magazine n° 1
Ne manquez pas le premier numéro de ce nouveau mensuel consacré à tous les arts : Arts Magazine. Vivant, riche, abondamment illustré, il donne envie de s'intéresser à toutes les facettes de l'art. A la une : la redécouverte des impressionnistes, une interview avec Hélène Grimaud, " la pianiste aux loups ". En kiosque pour 3,90 €.
10.6.05
C'est là que ça se passe !
Magouille
9.6.05
Laisser une trace
Un pays de fous
8.6.05
Il y a pire ailleurs...
L'après tsunami mobilise
Pour une force de changement
7.6.05
Se sentir éternel
Le dessinateur de presse Bernard Chenez a eu le coup de foudre pour les musées à l'âge de douze ans. Cette passion ne l'a plus quitté. A 59 ans, il vient même de publier son premier roman qui a pour cadre le Louvre, qu'il connaît comme sa poche : " Le Resquilleur du Louvre ". " Quand le monde ne vous convient pas, on peut toujours s'évader par l'image " explique-t-il. " J'ai l'obsession de la mort. Au Louvre, les choses sont terminées, mais elles deviennent éternelles. Au Louvre, je me sens éternel. " (Le Monde, 04/06/05)
Le bonheur selon Soeur Emmanuelle
" C'est la relation avec les autres, le partage des joies et des peines. "
De l'utilité de la pignolade
" Il est moins compliqué de faire des émissions sérieuses que des programmes drôles. A l'extrême, on pourrait dire que faire du Arte est plus facile que faire du TF1. Parce que, pour un plateau sérieux, il suffit de faire venir des experts, de réunir tout le monde et ça se passe comme ça. Mais pour amuser, il y a une alchimie un peu mystérieuse qui rend drôle ou pas. La pignolade, ce n'est pas facile. Et malgré les critiques, plus ça va et plus je trouve noble de déconner pour divertir ses contemporains. J'y vois une utilité sociale. " Dixit Patrice Carmouze, le complice de vingt ans de Christophe Dechavanne. Etre payé à faire rire, le bonheur ? (VSD, 01/06/05)
6.6.05
Les héros de Roland Garros
Je ne suis pas un grand fan de tennis, mais je regarde toujours l'un ou l'autre match du tournoi. C'était le cas de la finale Nadal / Puerta hier. Le jeune vainqueur n'a que 19 ans mais quel exemple de force et de détermination ! Alors chaque année me vient la même question en fin de quinzaine : qu'avais-je accompli de grand à 19 ans ? Et vous ?
Intoxication médiatique
" Tout le temps, et partout, on en fait trop. Que ce soit la déferlante humanitaire lors du tsunami en Indonésie, ou encore avec la mort de Jean-Paul II… Ainsi se construisent aujourd'hui les mythes, par intoxication médiatique. Que ce soit celui du Bien absolu, avec Jean-Paul II, ou celui du Mal absolu. Ainsi se construit cette réalité intégrale qui consiste justement à installer la confusion totale entre la réalité - la disparition d'un pape - et sa superproduction par les médias. Le problème est de savoir ce qui peut être fait face à cette confusion. Y a-t-il encore quelque chose à espérer du côté de la pensée critique traditionnelle, de la vérité et des Lumières ? " Dixit le philosophe Jean Baudrillard (Le Monde 2, 28/05/05)
Déceptions mais action
Déception à double détente ces derniers jours. Celle du non au référendum tout d'abord puisque j'ai voté oui. Notre pays est suffisamment en panne pour ne pas y rajouter une panne européenne. C'est ce que la majorité a pourtant choisi de faire. Dont acte : j'en comprends les raisons même si je réprouve la méthode. Vient ensuite la déception de la réaction présidentielle, une fois de plus pas à la hauteur des attentes. Nous risquons de perdre encore du temps. Face à un tel désaveu, nous aspirions à un changement bien plus radical. Lequel de nos hommes politiques aura donc le courage de nous secouer pour transformer notre société sclérosée ? Qui donc redynamisera notre vieux pays qui est en train de mal vieillir ? Une chose est sûre, ce n'est pas le moment de baisser les bras individuellement. La seule solution pour s'en sortir est de se battre et d'agir, de prendre un peu de recul et de rester convaincu que l'avenir nous appartient. Il appartient d'ailleurs un peu plus aux jeunes, dont la voix est bien absente en ces temps de doute...