29.4.06

La victimisation en guise de projet

" Dans un monde incertain, nous préférons nous crisper sur le passé plutôt que de regarder vers l'avenir : être victime est un mode d'existence, de reconnaissance sociale. Nous entrons dans un cycle très malsain de concurrence entre les victimes. Or, lorsqu'il y a compétition, ceux qui sont en tête, les juifs et la Shoah, sont forcément visés… " Dixit Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières. (La Vie, 30/03/06)

Anonymous Anonyme a écrit...

Dommage cette concurrence : je crains de plus qu'elle n'aide pas à sortir du statut de "victime" qui n'est pas une fin en soi. La mémoire est indispensable mais les évènements ne doivent pas - à eux seuls - définir les individus.

28/4/06 22:18  

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