30.12.07

Bonne année !

En guise de petite carte de voeux, cette photo du phare des Poulains à Belle-Ile-en-Mer. Bonne année 2008 à vous et aux vôtres. Au plaisir de vous retrouver sur Pépites.
Source de la photo : www.carnetsdimages.org

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Rétrospective 2007

Pour revivre l'année 2007 en images, faites un détour par ici.

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23.12.07

Joyeux Noël !

Regardez, il arrive... C'est donc le moment de vous souhaiter un joyeux Noël en famille et de vous donner rendez-vous dans quelques jours...
Source de la photo : le Père Noël en Finlande en décembre 2005, photo AFP trouvée sur www.la-croix.com.

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22.12.07

Noël en plein brouillard culturel

Le journaliste Jean-Pierre Denis :

"Un Français sur deux ne sait ni quand ni où Jésus est né. C’est le grand malaise de civilisation que constate notre sondage. La chaîne de transmission se disloque. Chez les moins de 30 ans, l’ignorance prend des proportions plus grandes encore : seule une personne sur trois sait situer précisément la naissance de Jésus. Dans cette ambiance de brouillard culturel, il n’est pas étonnant que, pour beaucoup, Noël soit devenu une fête païenne où la consommation doit venir combler toutes nos angoisses existentielles.

Désespérant ? Pas si simple. On sent bien, à travers ce même sondage, à quel point le rapport des Français avec le christianisme se transforme. Moins précis, moins évident pour beaucoup, le lien se détend dans tous les sens qu’implique ce verbe. Il devient moins solide, par certains côtés. Mais il se révèle moins négatif qu’on ne le croit. Le désir d’en savoir plus se manifeste aussi, et très profondément. Les deux tiers des Français ont envie que leurs enfants connaissent la vie de Jésus. Même parmi les personnes qui disent ne pas avoir de religion, ce désir de culture se retrouve encore très fortement."

Source : La Vie, 19/12/07

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21.12.07

Faire de chaque seconde une expérience enrichissante

"Tout passe, les heures, les nuages dans le ciel, la vie des hommes, emportés de la naissance vers la mort. Ne t'attache pas à la chronologie affective des choses. C'est une très mauvaise manière de voir le monde. Fais de chaque seconde une expérience enrichissante, sans t'inquiéter du temps qui fuit et des matins qui ne reviennent plus. Le présent est la seule chose qui n'ait pas de fin."

Dixit Jean-Paul Bourre, dans "Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne".

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Les bonnes vertus du chocolat

C'est la haute saison pour le chocolat. Si vous avez des complexes à le déguster, référez vous à cet article du journal L'Alsace :
"Le chocolat a beaucoup de vertus en tant qu'aliment. Riche en polyphénols, tanins et en fibres, il a un fort pouvoir antioxydant, ce qui lui confère des propriétés de prévention des maladies cardiovasculaires, dont l'infarctus, et des cancers mais peut-être aussi des maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. Il contient aussi des substances qui réduisent la pression sanguine et ont des vertus anti-inflammatoires. Et le beurre de cacao lui-même, de par sa composition en graisses, a aussi un effet protecteur contre l'infarctus et diminue légèrement le mauvais cholestérol."
Vous pouvez aussi jeter un œil au site du Club des croqueurs de chocolat.
Source : L'Alsace, 14/12/07

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Le décevant Sarko-Show

Je ne peux que vous encourager à lire le dernier édito de Gérard Courtois dans Le Monde consacré au style Sarkozy. Tout est dit...

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20.12.07

Des précautions simples contre les ondes

Le journaliste Paul Benkimoun au sujet de l'impact du Wi-Fi sur la santé :

"Peu de données scientifiques existent sur d'éventuels problèmes sanitaires en lien avec le Wi-Fi. " On peut se demander s'il est possible et réaliste d'entreprendre des études épidémiologiques difficiles, coûteuses et très longues pour chaque technologie ou s'il ne vaut pas mieux extrapoler à partir des résultats obtenus sur la téléphonie mobile ", suggère Paolo Vecchia.

Le Wi-Fi pourrait poser moins de problèmes que le téléphone mobile, qui utilise une fréquence plus basse. " L'énergie électromagnétique pénètre moins profondément au fur et à mesure que la fréquence augmente ", argumente Paolo Vecchia. " Plus la fréquence est élevée, plus l'absorption des ondes reste localisée aux couches superficielles de l'organisme, indique pour sa part Olivier Merckel, de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset). De plus, contrairement à ce qui se passe avec le téléphone mobile, collé à la tête, les personnes sont toujours à au moins un ou deux mètres des stations de base de Wi-Fi. "

Les ministères de la santé et de l'écologie ont récemment demandé à l'Afsset un rapport sur les rayonnements non ionisants, concernant notamment le Wi-Fi et l'utilisation des téléphones portables par les enfants. Il devrait être rendu à la fin de 2008.

En attendant, des précautions simples sont largement recommandées : utiliser un kit mains libres avec son téléphone mobile et ne pas placer son ordinateur portable contre soi mais plutôt sur une table. Enfin, un consensus existe pour inciter à ne pas laisser les enfants utiliser les téléphones mobiles."

Source : Le Monde, 19/12/07

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19.12.07

Etre une femme libre n'est plus suffisant

Le professeur François de Singly et la place de la femme dans le couple :
"Le dévouement qui consiste à agir pour quelqu’un d’autre n’est plus valorisé. L’individualisme contemporain exige de chacun de nous de se réaliser à titre personnel. Même pour les femmes, l’injonction est de devenir soi-même. (…)
Pour lutter contre une définition dominée de soi, il est nécessaire de remplir le vide et donc de donner une définition positive de soi. Etre une femme libre n’est pas suffisant, un contenu doit être trouvé. Non sans difficulté, Diana y était parvenue, et c’était une des raisons de sa popularité auprès des femmes. Elle était la preuve que les femmes pouvaient renoncer à être des seconds rôles et rebondir en ayant une nouvelle vie, plus personnelle.
Le divorce de Cécilia Sarkozy traduit donc un renversement historique des formes de remerciement entre époux. Par exemple, traditionnellement lorsqu’un homme finissait une thèse, un livre, ou était élu à tel ou un poste, il remerciait son épouse de son aide. Aujourd’hui, une femme peut remercier son homme en prenant congé de lui, refusant d’être remerciée par une seconde place. La «fortune» du mari à laquelle la femme a accès peut être vécue aujourd’hui comme une «infortune» personnelle. Car la revendication de l’égalité s’est glissée, doucement mais sûrement, dans les relations conjugales, et elle réclame son dû. Pourquoi lorsqu’il s’agit du travail domestique le «commun» est pris en charge surtout par la femme, et lorsqu’il s’agit d’une aventure professionnelle, comme celle des Sarkozy le soir des résultats, le «commun» est approprié par l’homme ?
Il ne suffit pas d’être «libres ensemble» pour qu’un couple continue d’exister, il faut aussi que les conjoints soient égaux dans la construction de leur communauté."
Source : www.liberation.fr, 18/12/07

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18.12.07

Moins on est sur Google, mieux on se porte...

Etienne Balmer parle des risques à trop se mettre en avant sur Internet :
"Les procédures judiciaires contre les blogueurs qui racontent les coulisses de leur entreprises se multiplient, au point que même les plus bavards finissent par mettre une sourdine. Une leçon amère des risques professionnels d'une surexposition intime sur internet, alors que les réseaux sociaux comme Facebook prospèrent... (…)
Aujourd’hui, A. ne tient plus de blog et fuit Facebook et consorts. Pour son avenir de jeune professionnel, il vaut mieux enterrer cette mauvaise anecdote. Mais Google, qui archive les pages web, peut avoir la mémoire aussi longue qu’une carrière.
"Avec internet, on baigne dans la culture du tout gratuit et du tout permis", décrypte Stéphane Boudin, avocat au barreau de Seine-Saint-Denis spécialisé dans le droit du travail et les contentieux du web. "Or les sanctions peuvent arriver très vite".
Quels sont les risques professionnels de s’épancher sur un blog? En France, la liberté d’expression a valeur constitutionnelle et elle est consacrée dans le code du travail. Mais cette liberté à l’intérieur et hors de l’entreprise connaît des limites, auxquelles Internet n’échappe pas. La diffamation, le dénigrement et l’injure sont une première ligne à ne pas franchir. (…)
S’il est salarié, le blogueur doit respecter ses obligations de loyauté et de discrétion envers son employeur. Il ne doit pas écrire sur son blog pendant ses heures de travail, ni décrire de manière négative son entreprise ou dévoiler des secrets professionnels. (…)
Nombre d’employeurs préfèrent négocier en pièces sonnantes et trébuchantes le départ d’un salarié blogueur embarrassant. Comme pour Alice, congédiée par sa boîte de communication en mars 2006 après qu’un collègue l’a démasquée comme l’auteur et modèle photo d’un blog en petite tenue. Un accord financier évite aux deux parties un procès long et médiatique, dont l’issue s’annonçait incertaine.
Car les agissements du salarié en dehors de son temps de travail ne justifient pas de sanction disciplinaire, sauf s’ils causent un "trouble objectif caractérisé" à l’entreprise. Une notion qui erre encore dans un certain "flou juridique", selon l’avocat Stéphane Boudin. (…)
Conclusion laconique de Ron l’infirmier [un blogueur] : "Moins on est sur Google, mieux c’est". Un appel à la modération peut-être salutaire, à l’heure de l’engouement pour les réseaux sociaux comme Facebook ou Myspace, dont personne ne sait aujourd’hui à quelles fins les milliards de données personnelles de leurs joyeux membres pourront êtres employés dans quelques années."
Source : Rue89, 16/12/07

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17.12.07

Nous possédons un trésor

Doris Lessing, Prix Nobel de littérature 2007 :

"Nous sommes blasés, nous dans notre monde - ce monde si menacé. Nous sommes les champions de l'ironie et du cynisme. Nous hésitons devant l'usage de certains mots et de certaines idées, tant ceux-ci sont usés jusqu'à la corde. Mais pourquoi ne pas réhabiliter certains mots qui ont perdu leur pouvoir d'expression ?

Nous possédons une mine - un trésor - de littérature, qui remonte aux Egyptiens, aux Grecs et aux Romains. Tout est là, cette profusion littéraire, prête à être sans cesse redécouverte par quiconque a la chance de tomber dessus. Un trésor. Imaginez qu'il n'ait jamais existé. Comme nous serions vides, pauvres ! (...)

Nous disposons d'un héritage d'histoires, de contes, transmis par les anciens conteurs - nous connaissons les noms de certains, mais pas de tous. Cette lignée de conteurs remonte à une clairière au milieu de la forêt où brûle un grand feu et où les anciens chamans dansent en chantant, car notre patrimoine d'histoires est né dans le feu, la magie, le monde des esprits. Et c'est encore là qu'il est conservé aujourd'hui.

Interrogez n'importe quel conteur moderne, et il vous dira qu'il y a toujours un moment où il est touché par le feu de ce qu'il nous plaît d'appeler l'inspiration, l'enthousiasme, et cela remonte à la naissance de notre espèce, au feu, à la glace et aux grands vents qui nous ont modelés, nous et notre monde. (...) Le conteur sera toujours là, car ce sont nos imaginaires qui nous modèlent, nous font vivre, nous créent, pour le meilleur et pour le pire. Ce sont nos histoires, le conteur de nos histoires, qui nous récréent - qui nous recréent - quand nous sommes déchirés, meurtris et même détruits. C'est le conteur, le faiseur de rêves, le faiseur de mythes, qui est notre phénix, ce que nous sommes au meilleur de nous-mêmes au plus fort de notre créativité."

Source : Le Monde, 09/12/07

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16.12.07

La plus grosse pépite

Cette pépite a été trouvée près d'Angers par un promeneur. C'est la plus grosse trouvée en France depuis 120 ans. Sur ce blog, j'espère que vous trouvez vous aussi des pépites qui retiennent votre attention...
Source : www.la-croix.com

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15.12.07

S comme Solitude

« Il me paraît salubre d'être seul la plus grande partie du temps. On est vite en proie à la lassitude et à la dissipation lorsqu'on se trouve en société, même la meilleure qui soit. Jamais encore je n'ai connu de compagnon de si bonne compagnie que la solitude. Nous sommes, pour la plupart, plus seuls lorsque nous sortons parmi les hommes que lorsque nous restons dans notre chambre. » Dixit Henry David Thoreau. Thomas Merton fait aussi l’éloge de la solitude : « Que l'on se place du point de vue de la psychologie, de l'éthique, de l'art, de la religion, ou que l'on s'intéresse simplement au développement des plus grandes facultés de l'homme, l'expérience contemplative est en contact avec ce qu'il y a de plus fondamental dans l'existence humaine. » Mais la solitude n’est pas toujours facile : « Il est bon d'être seul, car la solitude est difficile. Il est bon aussi d'aimer, car l’amour est difficile » disait Rilke. Le comble de la solitude : se sentir seul quand on vit à deux.

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14.12.07

Le nouveau mirage collectif du développement durable

Cette pépite est un peu longue, mais vaut le détour. Michel Godet, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, membre de l'Académie des technologies :

"Les modes changent et passent d'un mirage collectif à l'autre, sans même s'en rendre compte. Il y a vingt ans, l'actualité portait sur le modèle de management japonais. Il y a dix ans, le mirage de la nouvelle croissance portée par la nouvelle économie n'était pas moins difficile à dénoncer. Voilà qu'il est maintenant remplacé par celui du développement durable, qui serait remis en cause par le réchauffement de la planète et l'épuisement des ressources. (…)

S'il y a bien réchauffement, on peut discuter de ses origines d'autant que, d'après Claude Allègre, le lien de causalité avec l'augmentation du CO2 liée aux activités humaines depuis la révolution industrielle reste à prouver. Les carottages glaciaires montreraient plutôt, sur des millions d'années, de fortes variations de CO2 intervenant quelques centaines d'années après des périodes de réchauffement, dont les causes seraient à chercher du côté de l'activité du soleil et des volcans. On peut aussi rappeler que le précédent réchauffement, celui du Moyen Age, comparable dans son ampleur à celui qui nous est annoncé pour la fin du XXIe siècle, est présenté dans la littérature comme un petit optimum propice à l'expansion humaine. Il n'empêche qu'il faut bien lutter contre l'augmentation du CO2, qui menace les massifs coralliens et accentue l'effet de serre. Dans le doute, le principe de précaution s'impose, mais à condition de ne pas l'appliquer de manière intégriste. (…)

Les écolos rêvent d'un moratoire sur le développement du nucléaire, du démantèlement des centrales existantes et prônent des investissements faramineux dans des projets idéologiques d'infrastructures ou d'énergies renouvelables (il faut 28 000 éoliennes pour produire l'équivalent d'une tranche de centrale nucléaire), et tant pis pour nos paysages, nos champs bétonnés et nos oiseaux détruits ! La folie des biocarburants (il faut y consacrer 29 % des terres cultivables pour produire l'équivalent de 10 % de la consommation de pétrole) a fini par indexer les prix agricoles sur ceux du pétrole.

Bientôt il faudra choisir entre manger ou se déplacer, d'autant que nous n'avons que deux mois de consommation mondiale de blé en réserve. Ces freins sont d'autant plus regrettables que le développement durable est une extraordinaire chance à saisir par les entreprises : toute contrainte est une opportunité. (…)

Tel qu'il est abordé en France, et même en Europe, le développement durable n'est pas soutenable. Il oublie que l'homme est au coeur du développement durable, il n'y a donc pas de développement durable sans enfants et pas de croissance sans berceaux. La question du suicide démographique de la vieille Europe est pourtant singulièrement absente des préoccupations. Il est vrai que pour les " Khmers verts ", la disparition de l'homme blanc occidental et de l'économie de marché qui va avec serait une bonne nouvelle pour la nature : place aux loups, eux au moins ne polluent pas ! (…)

Il n'y a pas non plus de développement durable dans une société qui vit au-dessus de ses moyens en prenant dans la poche de ses enfants, en laissant filer la dette publique : chaque enfant qui naît aura l'équivalent de 120 000 euros à rembourser lorsqu'il sera actif au titre des engagements des générations précédentes (dette publique, plus retraites des fonctionnaires non provisionnées). Protéger l'héritage de la planète, c'est bien, mais à condition de ne pas oublier les héritiers ! Qui dénonce cet oubli ? Personne, ou presque. Il est " politiquement incorrect ", à notre époque, de défendre les enfants aussi bien que les baleines."

Source : Le Monde, 14/12/07

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13.12.07

Les feux domestiques sont très polluants

La journaliste Christiane Galus évoque une pollution de tous les jours insoupçonnée :

"La combustion du bois, des branchages et des feuilles dans les cheminées des particuliers, les jardins et les champs est responsable, en hiver, de 50 % à 70 % des émissions d'aérosols carbonés en Europe. Ces particules représentent environ 60 % des polluants en suspension dans l'atmosphère. Cette pollution domestique et agricole s'étend sur tout le continent européen, depuis la côte portugaise jusqu'en Hongrie, et se développe depuis le sol jusqu'à la troposphère, à une altitude de 8 000 à 10 000 m. Tels sont les résultats des recherches menées entre 2001 et 2005 dans le cadre du programme européen Carbosol, qui seront publiés, samedi 15 décembre, dans The Journal of Geophysical Research. (…) Les feux domestiques et agricoles sont très polluants car, à ce jour, " aucun effort n'a été fait pour les contrôler, contrairement à la combustion des combustibles fossiles utilisés dans l'industrie ou l'automobile, qui est soumise à des réglementations ", explique Florent Domine, chercheur au LGGE. Pour réduire cette pollution domestique et agricole, qui engendre des troubles respiratoires et des cancers du poumon, il faudrait interdire ces feux. Ce qu'ont déjà fait la Suisse et l'Allemagne pour les brûlis, tandis que d'autres pays réglementent les feux de cheminée."

Source : Le Monde, 13/12/07

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Le cinéma ne s'intéresse plus aux classes populaires

Le cinéaste français Abdellatif Kechiche au sujet du cinéma populaire :
"Tous ceux qui viennent d'un milieu ouvrier ont toujours un malaise [à trouver leur place]. C'est difficile d'accéder à un statut supérieur, une autre culture. On se sent toujours un peu exclu. (...) Je suis devenu cinéaste avec la peur d'être rattrapé par ma condition sociale. Il me faut fournir plus d'efforts pour acquérir ma liberté d'artiste. Il me semble que c'était plus facile avant, qu'il y avait davantage de brassage social. Même les sujets des films concernaient davantage le milieu populaire. A part [Ken] Loach ou [Robert] Guédiguian, peu de cinéastes s'intéressent à cette classe... Le cinéma avait la vertu d'unir. Ce qui n'a rien à voir avec la recherche de recettes pour attirer le plus grand nombre, pour être soi-disant populaire."
Source : www.arte.tv du 12/12/07 citant Télérama.

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12.12.07

Réforme de l'Etat : c'est parti !

Extrait de l'éditorial de ce jour du Monde, qui évoque la réforme la plus importante dont la France a besoin :

"C'est devenu, depuis une bonne vingtaine d'années, l'une des rengaines les plus connues des discours et des engagements de campagne. François Mitterrand et Michel Rocard, Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin ou Dominique de Villepin l'ont dit et répété : il faut réformer l'Etat, le moderniser, améliorer son fonctionnement et son efficacité, l'adapter en profondeur aux évolutions de la société française. Depuis vingt ans pourtant, et si l'on excepte des réformes sectorielles comme celles des télécommunications ou de l'armée, rien n'a bougé en profondeur : le système administratif français a continué à se déformer sans réellement parvenir à se réformer.

A son tour, Nicolas Sarkozy a décidé d'ouvrir ce chantier. Déjà dressé par d'innombrables rapports, son diagnostic est sans surprise : un Etat trop lourd, un appareil administratif trop complexe, un empilement de structures territoriales et de réglementations paralysantes et, au total, un système trop coûteux pour des finances publiques lourdement endettées. Personne ne dira le contraire. Chacun admet qu'une réforme en profondeur est indispensable, urgente même.

Les solutions que le président de la République et le gouvernement préconisent sont à la hauteur de l'enjeu : ils entendent en effet redessiner toute l'architecture des services de l'Etat, à la fois au niveau central (en redéfinissant le périmètre, les missions et l'organisation de chaque ministère) et au niveau territorial (en faisant de la région - et non plus du département - le niveau de droit commun des politiques publiques). Autant dire une quasi-révolution dans un pays qui a laissé, depuis des décennies, se sédimenter les statuts des fonctionnaires (on en compte plus de 600 pour la seule fonction publique de l'Etat) et s'enchevêtrer les échelons administratifs locaux (communes, structures intercommunales, départements et régions, sans compter l'Europe et ses politiques structurelles)..."

Source : Le Monde, 12/12/07

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11.12.07

Les aventures du Web 3

La conférence "Le Web 3" organisée par Loïc Le Meur se tient aujourd'hui et demain à Paris et est à suivre ici.

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Vive la montagne !

Le saviez-vous ? C'est aujourd'hui la Journée internationale de la montagne. Les zones de montagne sont aussi confrontées au changement climatique, même si on en parle moins...

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10.12.07

Mettez des livres partout !

Philippe Robinet, directeur de OH ! Editions, dans le contexte de la dernière une de Time Magazine sur le déclin de la culture française :

"L'étude de l'agence fédérale américaine National Endowment for the Arts (NEA) impose une réalité trop peu énoncée. Quand on est jeune, on a plus de chances de réussir ses contrôles de mathématiques si, à la maison, on a beaucoup de... livres. L'étude montre clairement que le nombre d'ouvrages au domicile familial est un des facteurs-clés de la réussite scolaire. Ceux qui sont appelés les " 100 livres et plus " ont un avantage déterminant sur leurs camarades qui ne vivent pas dans une famille de lecteurs. On vit mieux entouré de livres. Dans un moment où 20 % de la population française a des difficultés avec la lecture et l'écriture, où notre pays est descendu au 17e rang mondial pour la pratique de la lecture, il est urgent d'agir. Le combat pour la lecture, contre l'illettrisme, commence dès le plus jeune âge, et ce quelles que soient les situations sociales. Pour les plus pauvres, cette fragilité n'en est que plus affirmée, et la question de l'accès à la culture, et aux livres en particulier, doit être redéfinie. Les débats qui viennent de s'ouvrir, dans l'objectif de réduire d'un tiers la pauvreté, sont une occasion formidable pour repenser les politiques culturelles, en commençant par les plus démunis. Ce sujet doit avoir toute sa place dans les débats des prochains mois. Ecoutons Victor Hugo : " Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout. " C'est vital pour l'avenir de notre culture, pour ne plus jamais voir une couverture comme celle du Time.""

Source : Le Monde, 06/12/07

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9.12.07

Quand le chimpanzé surpasse l'homme

Quand le chimpanzé surpasse l'homme
Vidéo envoyée par lemondefr

Si vous n'avez pas vu cette séquence au journal télévisé, elle vaut le détour. Au Japon, des scientifiques de l'institut de recherche sur les primates de l'université de Kyoto, ont démontré que les jeunes chimpanzés l'emportaient en rapidité sur les étudiants aux tests de mémoire immédiate. Dommage que la séquence ne montre pas le même test effectué par l'homme : il ne parvient pas à retenir l'ordre des chiffres... Il y a plus intelligent que nous dans la nature.

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8.12.07

H comme héros

Un héros est un modèle qui nous inspire un exemple de vie, stimule et invite à se battre. Pour Patrick Cauvin, « heureux celui qui possède dans les souterrains des trésors imaginaires un réservoir inépuisable de héros, il aura une source jubilante jamais tarie, une belle procession, un beau cortège qui l’accompagnera sur le chemin de la vie. Toujours exceptionnels, un peu ou beaucoup en marge, un peu ou beaucoup chatoyants, héros et héroïnes sont des chasseurs de train-train, ils sont, et ce n’est pas leur moindre mérite, l’incarnation de nos envies profondes ou légères, ils sont nos amours. » Les héros ne sont pas forcément de grands hommes. Nous sommes entourés de héros ordinaires. Nos plus grands héros sont souvent issus de notre famille. Pour Lichtenberg, « un grand homme est pour moi quelqu’un qui a beaucoup pensé, lu et vécu et qui sait, dans toutes les choses qu’il entreprend, voire même dans chaque livre qu’il écrit, unir clairement le fruit de sa pensée, de ses lectures et de sa vie à la meilleure des fins, de manière que chacun puisse voir ce que lui-même a vu. »

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7.12.07

Réservoirs pleins contre ventres vides

L'éditorialiste Jean-Claude Guillebaud dans son bloc-notes :

"Cette nouvelle cherté du pétrole - ajoutée aux périls du dérèglement climatique - encourage partout dans le monde un recours massif aux combustibles d'origine végétale. Du coup, les superficies réservées à ces derniers augmentent chaque année le façon exponentielle. L'ère des biocarburants n'en est qu'à ses débuts, mais ces débuts sont inquiétants. Des millions d'hectares se voient brusquement réservés à l'éthanol aux États-Unis ou en Afrique australe. Le gouvernement indien a récemment annoncé qu'il allait planter 14 millions d'hectares de plantes énergétiques. Or, tout cela se fait au détriment des cultures traditionnelles, céréales ou légumineux, destinées à l'alimentation des humains. Une compétition se trouve engagée entre la logique des réservoirs pleins et celle des ventres vides. (…) De nouvelles pénuries, voire de vraies famines, sont imaginables, ce qui ramènerait le monde plusieurs décennies en arrière. À en croire certains agronomes, des communautés entières, déjà pauvres, n'auraient tout simplement plus rien à manger. Pour reprendre les termes de Lester Brown, président du World Watch lnstitute basé à Washington, une compétition tragique oppose effectivement les 800 millions d'automobilistes et les 2 milliards de pauvres qui cohabitent sur la planète. "
Source : La Vie, 15/11/07

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Internet : le lieu de l'idiotie ?

Philippe Lemoine, patron et spécialiste des nouvelles technologies :

"Pour la culture d'élite, si l'on ouvre trop les vannes, c'est l'idiotie qui remonte, c'est l'opinion. Pourtant, qu'est-ce qui enthousiasme les jeunes dans l'interconnexion ? La conscience que, face aux questions qu'ils se posent, et auxquelles ne répondent pas les mots, les livres et les théories reconnus, ils ne sont pas seuls au monde et peuvent rencontrer d'autres personnes qui se posent les mêmes questions. Sans parler d'intelligence collective, c'est un univers de rencontre qui n'est pas uniquement de l'expression d'opinion, mais aussi la mise en commun de sensibilités et d'aspirations à autre chose. Si l'on ne reconnaît pas ça, on ne comprend pas Internet."
Source : Télérama, 21/11/07

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6.12.07

Chaque homme est un maillon

"Chaque homme est un maillon. Il donne une forme à l'existence, à son
existence, enfin, il devrait le faire. Sinon il demeurera une graine destinée à
pourrir en terre, faute d'avoir engendré son développement. Et, à ce titre, nous
sommes tous responsables, tous obligés de nous dérouler dans des actes. Il n'y a
pas d'êtres inférieurs, il n'y a que des êtres qui ne veulent pas se hausser
vers le supérieur, développer l'ascension enroulée en eux-mêmes."

Dixit Théodore Monod.

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JFK a quitté Marianne

Intéressant portrait dans Libé de Jean-François Kahn, où l'on apprend qu'il a définitivement quitté Marianne, et que donc une page se tourne dans la presse française. Il estime d'ailleurs que cette dernière est totalement à repenser.

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5.12.07

L'art des listes

L'insatiable listeur que je suis ne peut que vous conseiller et vous encourager à lire le bon livre sur le sujet de Dominique Loreau, qui vient de sortir aux éditions Robert Laffont : "L'art des listes". Elle met des mots justes sur l'incomparable pouvoir des listes et des mots qu'elles renferment, car "écrire connecte à soi-même". Elle propose au passage une quantité considérable d'idées de listes, dont certaines sont développées dans le détail. Extraits :
  • "Faire des listes, c'est savourer la vie : c'est aussi l'art d'étirer le temps, de le démultiplier, de le scander, de le mesurer à l'aide de repères, et d'en collectionner les moments, à l'infini."
  • "L'art de bien la vivre, cette vie, est de tirer une leçon de ses expériences et de continuer son chemin. Faites de cette expérience de débroussaillage personnel une expérience stimulante et revigorante."
  • "Passer ses moments de loisir à constituer un corpus de notes de ses lectures, retranscrire certaines conversations, noter telle ou telle miette de connaissance, s'interroger sur l'esthétique et l'éthique d'une vie parfaire, se décrire l'idée exacte du bonheur, exiger, chercher, tenter de se mettre en accord avec ses plus hautes aspirations, tendre vers un absolu… cette activité est non seulement fascinante, mais constitue un ensemble d'activités mentales, spirituelles et artistiques auxquelles chacun peut prétendre ; des activités qui l'aident à s'élever et à dépasser ses propres limites. La vie nous tire si souvent vers le bas…"
  • "Cet ensemble de notes deviendra, jour après jour, notre propre bible de l'existence, le reflet de notre univers intérieur, un centre de repères qui pourront nous aider à retrouver cette unité, cette harmonie, ce sens tout simple de l'émerveillement que nous perdons peu à peu."
  • "Parce qu'un livre de listes contient notre vie, parce qu'il est la preuve de notre créativité, parce qu'il est écrit de notre propre main, il a une valeur inestimable. Plus il sera vieux et étoffé, plus il aura de valeur. Au-delà de dix ans, assurent les Japonais, il représente un trésor et les joies qu'il apporte sont incomparables."
  • "Lister donne de l'énergie. Feuilleter son «trésor» dans les moments de vague à l'âme, de désœuvrement, de perte de repères est un excellent booster de dynamisme. Toutes ces accumulations de moments merveilleux déjà vécus, de choses aimées passées et présentes, de projets apparemment impossibles aujourd'hui mais qui se réaliseront probablement un jour à condition que… vous les notiez noir sur blanc, sont autant d'étincelles éphémères de secours, pareilles à celles qui jaillissent lorsque l'on veut remettre en marche une batterie déchargée."
  • "Qu'est-ce qu'une belle vie ? Chercher, creuser, guetter en soi, chez les autres, dans les livres, partout, le meilleur de tout pour remeubler sa tête, redécorer sa vie, n'est-ce pas un passe-temps exaltant ? Faire des listes contribue à vivre sa vie plus pleinement. La réalité se fait jour après jour, par petites doses. Une vie vécue un jour à la fois est une vie faite de beaucoup."

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4.12.07

La spirale dépressive de la presse française

Extrait de la profession de foi d'Edwy Plenel dans le cadre de son nouveau projet de journal en ligne, mediapart.fr :
"Notre présidentialisme exacerbé, qui réduit la politique de tous au pouvoir d’un seul, ruine l’esprit démocratique, corrompt l’indépendance des hommes et dévitalise l’expression de la liberté. Il impose son agenda à l’information, son omniprésence aux médias et son oligarchie financière aux entreprises de presse. Dans cette culture politique-là, un(e) journaliste est forcément un adversaire qu’il faut séduire ou réduire, vaincre dans tous les cas.
Economiquement, la presse quotidienne française est entraînée dans une spirale dépressive sans fin. C’est le règne du perdant-perdant : des déficits qui se creusent, des lecteurs qui s’en vont, des recettes publicitaires qui se réduisent et des plans sociaux qui se répètent, privant les journaux de leur capital le plus précieux – l’expérience de celles et ceux qui les font. Economie et politique vont de pair : une presse fragile est une presse faible.
Tout semble fait, aujourd’hui, dans ce pays-ci, pour démoraliser le journalisme, ses valeurs, ses idéaux, sa jeunesse en somme. Certes, les résistances ne manquent pas, au sein des rédactions, dans certains hebdomadaires ou sur les sites indépendants. Mais le rapport de forces général semble d’autant plus défavorable qu’à cette crise spécifiquement française s’ajoutent les bouleversements induits par la révolution industrielle dont Internet est le symbole. Les anciens modèles économiques volent en éclats, les vieilles cultures professionnelles sont déstabilisées et le journalisme de qualité peine à trouver ses marques dans ce tourbillon."
Source : sur le site en projet.

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L'Europe : un remède pour la France

Bernard-Henry Lévy explique toute l'importance de l'Europe :
"La différence entre la France et l'Espagne tient au fait que les Etats ne se sont pas construits de la même manière. Il existe en France quelque chose qui s'appelle le jacobinisme (...). Il s'agit d'une peste, d'une tragédie de la politique française. L'Europe est le remède au jacobinisme. Et en Espagne, l'Europe est aussi un véritable remède aux terrorismes, aux intégrismes, aux multinationales, à ETA et à la violence. Mais pas l'Europe paresseuse que l'on connaît aujourd'hui, pas cette Europe du 'pourquoi pas', cette Europe des marchés ou de l'euro. Je pense à l'Europe des peuples, celle du droit, de l'antiterrorisme, des Lumières. Cette Europe enthousiaste dans laquelle nous avons vécu au cours des années 50 et qui est sur le point de mourir."
Source : El Mundo, repris par arte.tv, 03/12/07

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3.12.07

Pour une écologie de l'information

Les journalistes Thomas Bécard et Olivier Pascal-Moussellard comparaient récemment Internet à un McDo de l'info :

"Consommation rapide : le mot est lâché. Il y a du fast-food dans le newsfeed ("alimentation en informations", traduction littérale de « flux », en anglais). Un côté McDo, qui joint à la sensation d'être repu (vite chassée par le retour de la faim) un bizarre sentiment de surcharge face à ce trop-plein d'infos encore alimenté par de nouveau arrivages. Toujours plus ! Et surtout plus fluide ! Est-ce la société qui le demande ou plutôt le marché qui l'exige, comme le suggère Zygmunt Bauman dans son essai "La Vie liquide" ? Ce marché qui ne supporte pas la durée parce qu'un marché de la consommation qui pourvoirait aux besoins à long terme «constituerait une contradiction dans les termes ». II «propage la circulation rapide, une distance raccourcie entre l'usage, le déchet et le broiement de déchets, ainsi que le remplacement immédiat des biens qui ne sont plus profitables ». L'écologie, ça concerne aussi l'info."
Le même article cite Johan Hufnagel, rédacteur en chef de 20minutes.fr :
"Il en va du flux comme du reste de la presse : si le lecteur est attentif et intéressé, il creusera, donc il retiendra. S'il est seulement dans un rapport de consommation rapide, il n'en gardera rien."
Source : Télérama, 21/11/07

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Vivement l'iPhone 2 !

Victor Jachimowicz est encore pour quelques jours le directeur des laboratoires de la Fnac. Après l'avoir testé, il juge l'iPhone :

"L'iPhone va marquer l'histoire des mobiles et il y a de fortes chances qu'Apple atteigne les 10 millions de téléphones vendus dans le monde fin 2008. Mais même si son ergonomie et son design son irréprochables, je le trouve un peu lourd et épais comparé à l'iPod Touch et il ne tient pas dans ma poche de chemise comme mes autres téléphones. Dommage aussi qu'il n'ait pas la 3G, je pars au Japon demain et je ne pourrai pas l'emporter. Je lui reproche également de ne pas avoir d'extension pour carte mémoire et qu'on soit limité à 8 Go ou 16 Go. Mais le plus grave c'est la batterie. Inaccessible par l'utilisateur, elle ne dure que 500 cycles de chargement, ce qui oblige à un passage coûteux en atelier au bout de trois ans au maximum. Peut-être tout cela sera-t-il corrigé sur l'iPhone 2 dont le lancement devrait être annoncé début 2008".
Source : Paris-Match, 29/11/07

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2.12.07

Bonne lecture...

Une photo de desdeotrolugar sur flickr.com.

1.12.07

A comme Autre

Tout homme en vaut un autre. « Aucun défaut ne me choque. Je trouve que les autres ont toujours sur moi une supériorité quelconque » a écrit Chateaubriand. Chaque homme nous fait le cadeau de « renforcer notre unicité, notre originalité, en étant différent de nous » selon la formule d’Albert Jacquard. Ce que confirme Michel Lacroix : « L’autosuffisance, quelle illusion ! C’est par les autres, plus encore que par soi-même, que l’on se renforce. En définitive, n’est-il pas aussi important de savoir recevoir un soutien extérieur que de se bâtir une intériorité solide comme un roc ? » « L’être humain a en lui le besoin vital d’appartenir à des groupes pour se sentir apprécié, reconnu par d’autres et donc pour se sentir exister. Il est ainsi fait qu’il ne peut se faire « autoexister »» complète Robert Neuburger. L’Abbé Pierre, contrairement à Sartre, en était persuadé : « L’enfer, c’est soi-même coupé des autres. » Dans ce contexte, il devient inutile d’ajouter que la vie est trop courte pour perdre son temps à détester quelqu’un. Non, il y a bien mieux : face à la supériorité, la seule solution c’est l’amour explique en substance le bouddhisme.

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