L'essentiel est dans la nature

Source : une photo de Jacques Gaidry, dans le massif du Taillefer, vue sur www.linternaute.com
Libellés : photos
Le blog des pépites de l'actualité : Le flot médiatique passe, quelques pépites restent
Libellés : photos
Libellés : technologies
Le New York Times vient de rendre gratuite la partie payante de son site Internet. A cette occasion, le professeur de communication à l'Université du Texas d'Austin et spécialiste de l'Internet, Rosental Alvès estime que les sites d'information " généralistes doivent miser sur le volume, donc la gratuité, afin de générer des recettes publicitaires. C'est l'unique modèle qui permet de rester un "big player". Seules les lettres confidentielles au contenu spécifique et pointu peuvent encore se vendre sur le Net. " Force est de constater que nous sommes loin de ce raisonnement en France, où les sites des grands médias proposent souvent des compléments incomplets de leur support papier. Face au fort développement de l'usage du net, ils ont tout intérêt à revoir leur stratégie.
Source : Le Monde, 21/09/07
Libellés : médias
Sidney Lumet vient de sortir cette semaine son nouveau film, "7 h 58 ce samedi-là", salué par la critique. Il explique que la peur est le grand thème de ses films :
"La peur est l'instrument de pouvoir le plus efficace qui soit. Plus que l'argent. C'est ce que je dénonçais dans La Colline des hommes perdus. Et, dans 7 h 58, les deux frères agissent sous l'emprise de la panique. Ce qui les conduit à faire des choses qui les font paniquer encore plus. La peur est l'un des grands moteurs humains. C'est elle qui nous entraîne à nous comporter comme des monstres. 7 h 58 est symptomatique de ce qui se passe aujourd'hui aux Etats-Unis."
Libellés : cinéma
"Les mots ne valent quelque chose que s'ils troublent la surface lisse des idées et des évidences."Dixit Philippe Bilger, avocat général près la cour d'appel de Paris, dans le numéro d'automne de Médias.
Libellés : citations
" Aucun dirigeant n'a autant oeuvré pour la réconciliation que Nelson Mandela, véritable modèle à cet égard. N'a-t-il pas, une fois devenu président d'Afrique du Sud, invité ses geôliers à sa cérémonie d'investiture, demandé à d'anciens tenants de l'apartheid de rejoindre son cabinet et mis en place la Commission vérité et réconciliation afin de donner à tous ceux qui avaient commis des crimes sous l'apartheid une chance de rester libres en avouant leur faute ? Selon Mandela, ni lui-même ni son peuple ne pouvaient envisager l'avenir sans se décharger d'abord de leur histoire récente. (…) J'ai fait de mon mieux dans ce livre pour démontrer que toutes sortes de dons peuvent produire un changement positif en profondeur, que chacun a un don précieux à faire et que d'innombrables individus et associations ont besoin d'aide. Bien entendu, chacun doit décider ce qu'il se sent moralement tenu de faire et ce qui le rendra heureux. Toutes les religions évoquent l'obligation que nous avons de nous aider les uns les autres. (…) La complaisance envers soi-même et l'autodestruction dominent trop notre culture moderne. La politique privilégie trop souvent les attaques personnelles plutôt que d'admettre les divergences de vues honnêtes. Les médias modernes sont trop souvent dominés par des personnes qui amassent des fortunes en humiliant leurs semblables, en les montrant sous leur plus mauvais jour, en exploitant leurs souffrances. Qui est le plus heureux ? Celui qui unit ou celui qui divise ? Celui qui construit ou celui qui détruit ? Celui qui donne ou celui qui prend ? Je crois que vous connaissez la réponse. Que ce soit au bout de la rue ou de l'autre côté de l'océan, le monde a besoin de vous. Donnez. "Source : lemonde.fr, 05/09/07
Libellés : rencontres
Libellés : santé
" C'est sans doute ma culture, et une sorte de raccourci de mon enfance. C'est peut-être aussi une affaire de génération. En mode, les cycles sont artificiels, tout relève de l'épiphénomène, de l'improbable " tendance ". Il y a néanmoins des grands courants qui s'inscrivent sur la durée. C'est le cas avec l'omniprésence du rock. Je vis à Saint-Germain-des-Prés, et l'évolution dans mon quartier est frappante. Au début des années 2000, j'ai commencé à photographier une scène rock émergente. Après avoir habillé Bowie et Jagger, je me suis retrouvé impliqué auprès de jeunes groupes, les Libertines et les Franz Ferdinand. Très vite une nouvelle génération de fans est née. Mon style a été adopté, relayé par les musiciens de la nouvelle scène londonienne que j'ai habillés, en particulier Doherty. En juillet, au festival rock de Benicassim, en Espagne, j'ai photographié des centaines de fans. Je suis toujours frappé par la joie, l'innocence et l'optimisme de cette génération. Ce n'est pas l'engagement, ou la contestation du punk-rock de la fin des années 1970. Plutôt une sorte d'aspiration néoromantique. Les Français, les Russes, les Japonais, ou les Argentins, tous sont au diapason des Anglais. Il n'y a pas de mode véritable qui ne soit adoptée par la rue. Aujourd'hui, la propagation et l'appropriation des signes d'appartenance sont planétaires et instantanées. La nouveauté, c'est l'échelle digitale globale, et l'immédiateté. Le rock, relayé par Internet, a permis à une génération entière de s'affirmer, dans son périmètre de création, en inventant ses signes distinctifs, et un style. "Source : Le Monde, 23-24/09/07
Libellés : société
Libellés : éducation
Le journaliste Eric Le Boucher, dans sa dernière chronique, au sujet de la bonne résistance des économies des pays du sud dans la crise économique actuelle :
"Annonçant un complet renversement du rapport des forces mondiales, les pays émergents, ceux d'Asie en particulier, montrent une grande résistance économique et financière aux turbulences. Le Sud devient non seulement le moteur de l'expansion mondiale, mais il dépend moins du Nord, de ses capitaux et, dans une mesure relative, de ses débouchés. Le XXIe siècle leur offre une grande revanche du XIXe et du XXe, au cours desquels le maître mot avait été l'exploitation du Sud par le Nord. Du fait de l'interconnexion des marchés, toutes les places boursières ont été affectées par la perte de confiance de cet été. Mais, à y regarder de plus près, on observe que les Bourses émergentes ont moins reculé que Wall Street et que les places européennes, explique Luca Silipo, économiste chez Natixis. (…) Le Sud se " découple " du Nord, comme disent les économistes. C'est lui qui joue un rôle de stabilisateur dans l'économie mondiale. Comment cette inversion a-t-elle été rendue possible ? La première raison est la force de leur croissance. L'économie mondiale va diminuer un peu, à 5,25 % cette année et l'an prochain (contre 5,5 % en 2006), mais les pays du Sud survolent le lot. La Chine bien sûr, au rythme de 11,5 %, l'Inde à 9 %, les pays du Golfe, l'Afrique émergente, même le Brésil, longtemps traînard, atteint 5,5 %. Cette expansion dépend moins des marchés du Nord. (…) L'autre raison de la solidité des économies du Sud est la politique économique vertueuse de nombre d'entre eux. Echaudés par les crises précédentes, ils ont compris qu'ils devaient ne plus dépendre des capitaux du Nord et que, pour ce faire, il fallait avoir des budgets équilibrés et des comptes commerciaux excédentaires. Les pays de l'Est européen, l'Argentine ou l'Inde ne sont pas dans ce cas-là, mais ce sont des exceptions. (…) Sans doute, le " découplage " du Sud n'est que relatif. Certaines zones (Amérique latine et Europe de l'Est) sont encore fragiles. Si les turbulences financières devaient durer et plonger le Nord dans une forte récession, aucune économie du monde ne pourrait être immunisée. Mais " la plupart des économies émergentes sont moins vulnérables grâce à des fondamentaux économiques solides et des institutions monétaires crédibles ", se félicitait, le 7 septembre, Rodrigo Rato, le patron (sur le départ) du FMI. Le Sud est économiquement émancipé. C'est une rupture, une vraie. Grande, historique et mondiale."
Libellés : économie
Le gouvernement britannique vient d'être contraint de lancer une campagne contre le cyber-harcèlement. Il s'agit de l'intimidation des élèves ou des enseignants via téléphone portable et Internet. Un tiers des 12-15 ans serait touché dans ce pays. On n'arrête pas le progrès…
Source : Le Monde, 23-24/09/07
Libellés : internet
"La vie ne me fait pas rêver. Ce qui me fait rêver, c'est mon métier."Dixit le mime Marcel Marceau, décédé samedi.
Libellés : rencontres
La journaliste Laetitia Clavreul au sujet des questions que soulève la production animale :
"La liste des méfaits de la viande est longue. Risques pour la santé, une surconsommation favorisant les maladies cardio-vasculaires, l'obésité ou le diabète. Mais surtout, au niveau mondial, risque de développement des épizooties et danger pour la sauvegarde de la planète. Les productions d'origine animale - viande, oeufs, produits laitiers - sont en effet extrêmement polluantes. Les milliards de tonnes de déjections qui en sont issus engendrent des rejets azotés dans les sols et les rivières. Et l'élevage, à lui seul, représente 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Soit une contribution au réchauffement climatique plus élevée que celle des transports. Autre point noir de cette production : sa propre consommation. Les pâturages occupent 30 % des surfaces émergées, et plus de 40 % des céréales récoltées servent à nourrir non pas directement les hommes, mais le bétail. Les zones disponibles étant insuffisantes pour répondre à la demande, l'élevage peut provoquer le défrichage de forêts. Il est gourmand en matière première et en eau... En bref, la production animale pose question. D'autant plus que la Terre, d'ici à 2050, aura 9 milliards de bouches à nourrir."
Libellés : environnement
Libellés : Politique
"Patrick Menais aime évidemment la télévision. Il reconnaît que l'outil est intéressant mais déplore l'usage qui en est fait. Ayant beaucoup navigué dans les métiers de l'image (comme producteur, auteur ou encore réalisateur), il estime avoir les clés pour décrypter la télévision. Des clés que ne livre pas l'Education Nationale, qui ne prend pas en charge l'apprentissage de l'image et l'initiation aux médias. Un vrai scandale. En effet, la télévision, avec ses 3h40 d'écoute en moyenne par jour et par Français, forme en partie à la citoyenneté. Mais à quelle citoyenneté?, s'inquiète-t-il, au vu de certains concepts d'émissions… Beaucoup d'hommes politiques ont aujourd'hui bien intégré le pouvoir de l'image. Et les contre-poids se font rare. Un journal comme Le Monde tire près de 500000 exemplaires par jour, alors que le journal télévisé de TF1 compte près de 7 millions de téléspectateurs. C'est pourquoi le zappeur en chef, impitoyable avec le petit écran, tient une position ferme: "La télévision, soit tu la regardes comme je la regarde, soit tu ne la regardes pas du tout.""Source : www.rue89.com, 17/09/07
Libellés : télévision
"La liberté humaine est un produit de l'imagination et des désirs attisés, issus de la lecture. Nous sommes beaucoup plus libres quand nous lisons. C'est pour cela que la lecture est indispensable pour former une société démocratique, avec des citoyens actifs, qui participent, qui interviennent non seulement dans le débat public, mais aussi dans la marche de la civilisation. C'est la raison pour laquelle la lecture n'est pas un simple plaisir ou divertissement, mais un instrument basique dans la formation d'un citoyen libre, moderne, actif."Source : www.arte.tv, 06/09/07
Libellés : livres
"Les salariés sont en quête de sens et, littéralement, de mieux-être. " Dorénavant, constatait David Sibony, fondateur de l'agence de communication Instants de bonheur, dans Stratégies, les salariés demandent à être traités par l'entreprise pour ce qu'ils sont et non plus seulement pour ce qu'ils font. " " Ils ont la volonté d'un travail bien fait, pas pour l'entreprise, mais pour eux-mêmes, pour préserver l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes à travers leur travail ", ajoutait Olivier Cousin, sociologue, aux Echos. Comme une soif de réappropriation de soi dans un collectif décousu. Le constat vaudrait surtout pour les Latins, et notamment les Français, qui seraient plus prompts que les autres à mêler les sphères privées et professionnelles pour se " réaliser ". Selon l'Observatoire international des salariés (TNS-Sofres), quand les Anglo-Saxons ont une vision très utilitaristes du travail (un gagne-pain pour 76 % des Américains, pour 51 % des Européens), les Français noueraient une relation au travail plus affective. Pour 56 % de ceux-ci, le travail est d'abord une source de contacts humains (pour 33 % des Américains, pour 45 % des Européens). Un investissement affectif, donc souvent déçu. Un quasi dépit amoureux. A moins que la belle, et le management, soient... étrangers. Les Français travaillant en France dans des filiales de groupes étrangers manifesteraient, selon cet observatoire, plus d'optimisme et de satisfaction que ceux travaillant dans des groupes français."Source : www.lemonde.fr, 16/09/07
Libellés : entreprises
Le pamphlétaire Michael Moore répond à la question : qui sont les Américains ?
" Je dirais que nous sommes paumés, égoïstes et nombrilistes. Et nous exigeons en plus que le monde soit au garde-à-vous devant nous. Nous avons oublié les principes fondateurs de l'Amérique et nous sommes allés tellement loin sur la mauvaise route que nous aurons bien du mal à retrouver le bon chemin. Bref je ne suis pas content de "ce que nous sommes". D'autant moins que nous valons mieux que ça, je le sais ! Si les gens en France, ou ailleurs, nous aiment bien - pas comme pays bien sûr, mais comme peuple -, il y a bien une raison ! Les Américains sont relax, ouverts, il n'y a pas de tricherie sur la marchandise, alors qu'en France les gens cachent un peu plus du monde, les Américains ont bon cœur, ils sont généreux et possèdent même une conscience ! J'aimerais juste que ces qualités que vous aimez chez chacun de nous individuellement, nous les adoptions collectivement. Pour devenir un jour de bons voisins, sur cette planète…"
Libellés : Etats-Unis
Il y a 3,1 millions d'illettrés en France : tel est le résultat de la première enquête importante en France à ce sujet. 9 % des adultes sont concernés. La proportion est de 4,5 % des 18-25 ans, mais 14 % des 56-65 ans. Elle est aussi plus importante en zone rurale qu'en ville. Je ne soupçonnais pas de chiffres d'une telle ampleur en France aujourd'hui.
Source : L'Express, 13/09/07
Libellés : éducation
" Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. "Dixit Miguel de Cervantès.
Libellés : citations
Retour sur les résultats d'un sondage paru cet été dans le mensuel Capital du mois d'août :
A la question de savoir ce qui est le plus important pour avoir une vie réussie, les Français répondent :
- à 78 % avoir une famille heureuse
- à 38 % avoir de vrais amis
- à 32 % vivre en conformité avec ses principes moraux
Les facteurs qui favorisent le plus la réussite :
- à 57 % la volonté, l'ambition
- à 56 % le courage
- à 34 % les principes moraux
Les trois personnalités qui symbolisent le mieux la réussite :
- à 35 % Sœur Emmanuelle
- à 35 % Nicolas Sarkozy
- à 33 % Zinedine Zidane
Enfin à 89 % les Français jugent qu'il est plus difficile qu'il y a vingt ans de réussir aujourd'hui pour un jeune.
Et pour vous qu'est-ce qui est le plus important pour avoir une vie réussie ?
Libellés : société
" On débloque une partie du cerveau qui n'a pas été éveillée par le processus "normal" d'apprentissage. Un cours sur tableau noir contraint l'élève à rester concentré sur la zone temporale de l'audition et la zone occipitale de la vision : s'il n'est pas intéressé à priori, il ne le sera pas à la fin du cours. Un tableau interactif, à l'inverse, parce qu'il fait appel à un système tridimensionnel et d'animation, touche plusieurs zones du cerveau et dope l'apprentissage ; d'une part, il titille le noyau accumbens, qui active la notion de plaisir (c'est son côté ludique) ; de l'autre, l'hippocampe, qui renforce la mémorisation ; enfin, il touche aussi les neurones miroirs, qui permettent d'apprendre au contact des autres êtres humains, de développer notre empathie. C'est grâce à ces neurones miroirs que nous sommes passés du singe à l'homme, que nous avons développé notre savoir : par l'observation de l'autre. Et cela ne se fait qu'en trois dimensions."Source : Le Monde 2, 15/09/07
Libellés : éducation
Libellés : internet
"La Chine : A marche forcée. La mine de charbon à Guijao. Les Mingings, les travailleurs - des fermiers venus des régions pauvres de Chine - descendent dans la mine pour 150 € par mois. Pas assez pour construire une vraie maison autourr du "trou". Sans aucune protection sociale ni sécurité dans la mine, ils sont les plus exposés aux risques. La pollution des usines est aussi un facteur de maladies respiratoires. Xiu Yu Jun, un mineur dit : "Du temps de Mao, les mineurs étaient des héros, mais aujourd'hui, nous ne sommes plus rien". Commande du Centre National des Arts Plastiques - Ministère de la Culture et de la Communication. © Samuel Bollendorff / Oeil Public"Source : linternaute.com
Libellés : photos
"Regardez Jésus, il prenait des mots simples, et quand ça se compliquait, il faisait des paraboles. C'est ça, un bon animateur télé."Dixit Jacques Martin, qui vient de nous quitter. Comme beaucoup, je me souviens des bons moments qu'il nous a offerts le dimanche après-midi. Pour mémoire, ces échanges à l'Ecole des Fans :
Jacques Martin : Tes parents s'entendent bien ?
Petite fille : Pas trop…
Jacques Martin : Que fait ton papa ?
Petite fille : Il me tape souvent…
Jacques Martin : Que fait ton papa quand il ne travaille pas ?
Petite fille : Il va boire des whiskies chez le voisin.
La vérité sort de la bouche des enfants !
Libellés : télévision
Libellés : médias
"La littérature ne possède pas de représentants influents dans les centres de pouvoir du monde que je décris, et il me paraît improbable qu'elle puisse le changer. Toutefois, elle peut nous montrer d'autres manières de vivre dans ce monde selon un rythme et une continuité intérieurs bien plus en accord avec nos besoins naturels, spirituels et intellectuels que ce que les systèmes externes tentent de nous imposer de force. (...) Un bon livre rend son lecteur unique et le libère de la masse. Il lui donne la possibilité de sentir la teneur de son âme, ses souvenirs et ses possibilités existentielles - qui n'appartiennent qu'à lui - surgir de profondeurs inconnues et regagner la surface."Source : www.arte.tv, 05/09/07
Libellés : livres
Libellés : médias
"J'aime la vie. Au fond, tout mon tourment provient de ce que j'ai peur de ne pas pouvoir en jouir assez complètement, assez longtemps. Les journées me semblent trop courtes. Le soleil se couche trop tôt. Les étés finissent si vite. La mort vient si vite."Dixit la romancière Irène Némirovsky.
Source : Le Monde 2, 01/09/07
Libellés : citations
"Face au blocage complet du système éducatif français et aux inepties que j'ai entendues au moment du CPE, j'ai décidé de m'exprimer. Il faut expliquer que le bac (qui coûte 200 millions d'euros chaque année...) ne vaut strictement rien et est l'aboutissement d'un système périmé et laxiste. Rappeler que l'on trouve dans certaines copies des phrases telles que «La Suisse est une fée des nations» ou «On voit qu'un pays est riche ou pauvre à son BNP». Dire que l'université est la voiture-balai de l'enseignement supérieur, les autres formations sélectives faisant leur marché auprès des meilleurs élèves. (…) Je suis contre le laisser-aller actuel, tant pis si ça fait vieux schnock! Il faut poser des barrières. Il manque à l'Education nationale une Françoise Dolto, porteuse d'un discours à la fois de générosité et d'exigence. Evidemment, cette dernière ne s'apprend pas à l'université, mais dès la maternelle, et, avant cela, à la maison. C'est donc l'ensemble de la société qui doit porter cette idée. L'enfant roi aux caprices duquel on cède toujours, qu'on laisse pousser sans terreau, coûte finalement très cher au système."Source : lexpress.fr, 30/08/07
Libellés : éducation
Vu hier soir pour la première fois ce film de Peter Greengrass sur Canal +, diffusé à l'occasion de l'anniversaire du 11 septembre. Il s'agit de l'histoire du seul vol qui n'a pas atteint sa cible ce terrible jour car les passagers se sont rebellés. Les suivre pendant ces 110 minutes est tour à tour touchant, prenant, troublant. On en sort avec un réel sentiment de malaise face au drame, mais aussi un sentiment d'admiration pour ces innocents devenus de vrais héros. Le tout est filmé avec un réalisme rare. Un très bon film. Peter Greengrass sort par ailleurs aujourd'hui "La vengeance dans la peau" avec Matt Damon, ou le retour de Jason Bourne, autre bon moment de cinéma.
Libellés : cinéma
Le grand couturier Christian Lacroix et sa vision de l'avenir :
"Dans mon enfance, tout le monde pensait qu'en l'an 2000 on se baladerait dans l'espace. Personne n'avait prévu que l'an 2000 ce serait la glisse, des ados de 45 ans en rollers, en casquette et en pantalon court. Aujourd'hui, c'est encore plus difficile d'avoir une vision de l'avenir. Avec nos nouveaux moyens de communication, l'accélération du temps est devenue vertigineuse. Le futur s'efface, il n'existe plus. En tout cas, moi, je ne peux l'envisager. Peut-être aussi parce que tous mes projets sont pratiquement réalisés. Etre un adulte qui vit ses projets d'enfance m'évite ceux du quatrième âge…"
Libellés : rencontres
Libellés : économie
Libellés : livres
"Bloguer, c'est partager avec les autres et penser à haute voix."C'est exactement ce qui me conduit sur Pépites chaque jour.
Libellés : blogs
"Au-delà de Sarkozy, l'élection présidentielle a montré à quel point les Français attendaient de croire de nouveau à la politique, d'investir en un homme susceptible d'incarner le pouvoir présidentiel tel qu'ils l'imaginent. L'imaginaire présidentiel est devenu le paramètre essentiel de notre vie démocratique. C'est la seule chose qui intéresse les citoyens, comme on l'a vu avec le désintérêt suscité par les législatives. Le président est porteur d'une attente très forte; ce qui rend son rôle déterminant dans l'esprit des citoyens, au-delà de la lettre des institutions, et concentre toute l'attention sur sa personne. Finalement, la rupture sarkozyenne, c'est lui-même. Ce n'est pas tant la politique qu'il fait que sa manière d'être le pouvoir. D'autant plus que l'on avait atteint le stade de la désespérance collective sous la présidence Chirac."Source : lexpress.fr, 23/08/07
Libellés : Politique
" J'ai trouvé Dieu dans les flaques d'eau, dans le parfum du chèvrefeuille, dans la pureté de certains livres et même chez des athées. Je ne l'ai presque jamais trouvé chez ceux dont le métier est d'en parler. "Dixit Christian Bobin dans "Ressusciter".
Libellés : citations
"Il semble que le citoyen soit de nouveau sous les feux des projecteurs - et davantage dans le collimateur des journalistes. Un grand nombre d'entre eux s'en sont éloignés, se suffisant à eux-mêmes, et ont fait confiance à un public passif, auquel ils racontaient ce qu'ils considéraient opportun. Les thèmes dérangeants ont été laissés de côté. Le nouveau mouvement citoyen remet le journalisme en marche, et cette tendance est accélérée par la fusion des grandes sociétés de médias et par les synergies résultantes, qui se traduisent souvent par des réductions de personnel. Le sens de la marche va principalement dépendre de la manière dont les rédactions vont gérer cette nouvelle évolution. Les journaux de quelques pays, comme la Finlande, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Suisse, tentent l'expérience du journalisme à l'écoute du citoyen."Et comment les journaux français vont-ils s'emparer de cette tendance ?
Libellés : médias
Libellés : livres
Libellés : internet
Libellés : livres
Libellés : économie
Libellés : internet
Libellés : environnement
Libellés : santé
"L'éducation des enfants de la e-génération est guidée par la lecture numérique, et non plus par la lecture sur support imprimé comme cela se faisait pour les générations précédentes. (...) Technophobes et technophiles s'accordent à attribuer une importance démesurée au changement du support de lecture. (...) Pourtant la lecture numérique n'est que la poursuite de la vieille lecture sur papier. Cela est démontré par les statistiques de lecture, puisque ce sont les mêmes jeunes qui se tournent tantôt vers l'imprimé et tantôt vers le numérique. Il n'est pas étrange non plus que la vieille industrie de l'édition se lance maintenant dans son industrie soi-disant ennemie, le numérique, en espérant étendre son territoire."Source : El Pais repris par Arte le 27/08/07
Libellés : livres
Libellés : rencontres
"Comme l'a dit le sociologue Edgar Morin : "Face aux incertitudes du monde contemporain, la seule issue possible est de vivre poétiquement." C'est le sens de Cendrillon : réaffirmer l'importance du poétique dans nos vies, être attentif aux choses et aux êtres pour établir avec le monde une relation qui ne soit pas seulement de crainte, de défiance et de soumission, mais d'effusion, de complicité et de communion. Vivre poétiquement, c'est voir de la beauté où le regard convenu n'en voit pas ; c'est développer son imaginaire et ses facultés de réception et d'enchantement ; c'est attendre de soi-même chaque jour une minute d'éblouissement ; c'est regarder chaque matin avec le même intérêt la personne avec qui l'on vit depuis vingt ans ; c'est s'inquiéter comme d'un début de mort de n'avoir éprouvé aucune sensation depuis plusieurs jours…"Source : Le Monde des Livres, 31/08/07
Libellés : développement personnel, livres
"Point it" est une sorte de dictionnaire universel de poche, au format passeport, dont tout voyageur avisé devrait s'équiper. En 60 pages sont présentés des objets ou des situations qu'il suffit de pointer à son interlocuteur dont on ne connaît pas la langue. Et le tour est joué pour se débrouiller n'importe où. On doit cette bonne idée à un allemand qui en a déjà vendu 1,8 millions d'exemplaires.
Source : Le Monde, 25/08/07
Libellés : photos
Libellés : santé
Alors que 7 Français sur 10 ne peuvent plus se passer de leur téléphone portable et des SMS, alors que l'utilisation d'Internet se banalise, la France continue à produire 500 millions de cartes postales par an. Elle est née en 1873 en Autriche et n'a depuis cessé de se développer. Et elle semble encore avoir un bel avenir devant elle. Les cartes postales se collectionnent avec passion. Mais connaissez-vous un collectionneur de SMS ?
Source : Le Monde, 15/08/07
Libellés : société