20.9.07

Des salariés en quête de sens

Jean-Michel Demay dans sa dernière chronique dans Le Monde :
"Les salariés sont en quête de sens et, littéralement, de mieux-être. " Dorénavant, constatait David Sibony, fondateur de l'agence de communication Instants de bonheur, dans Stratégies, les salariés demandent à être traités par l'entreprise pour ce qu'ils sont et non plus seulement pour ce qu'ils font. " " Ils ont la volonté d'un travail bien fait, pas pour l'entreprise, mais pour eux-mêmes, pour préserver l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes à travers leur travail ", ajoutait Olivier Cousin, sociologue, aux Echos. Comme une soif de réappropriation de soi dans un collectif décousu. Le constat vaudrait surtout pour les Latins, et notamment les Français, qui seraient plus prompts que les autres à mêler les sphères privées et professionnelles pour se " réaliser ". Selon l'Observatoire international des salariés (TNS-Sofres), quand les Anglo-Saxons ont une vision très utilitaristes du travail (un gagne-pain pour 76 % des Américains, pour 51 % des Européens), les Français noueraient une relation au travail plus affective. Pour 56 % de ceux-ci, le travail est d'abord une source de contacts humains (pour 33 % des Américains, pour 45 % des Européens). Un investissement affectif, donc souvent déçu. Un quasi dépit amoureux. A moins que la belle, et le management, soient... étrangers. Les Français travaillant en France dans des filiales de groupes étrangers manifesteraient, selon cet observatoire, plus d'optimisme et de satisfaction que ceux travaillant dans des groupes français."
Source : www.lemonde.fr, 16/09/07

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Anonymous Anonyme a écrit...

Dans le cadre du travail, il me semble que la dimension de l'être qui transparaît passe d'abord par le faire...

20/9/07 09:52  

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