18.10.07

Il croyait qu'il avait achevé sa vie...

Dans sa dernière chronique, Jean-Michel Dumay évoque le livre du sociologue François Ascher :
"De nos jours, le moi est un héros. L'intime est sa compagne. Ils ont leurs scènes, leurs films : Internet, mobiles, télévision. Ces toiles interactives tissent un nouveau social. Il y a du meilleur et du pire. Et pour le meilleur, cette semaine, voici un livre, un objet plutôt sérieux. François Ascher, 60 ans, est professeur à l'Institut français d'urbanisme (université Paris-VIII). Il y a un peu plus d'un an, ce sociologue qui a touché un peu à tout, et écrit sur tout, constate se trouver en panne d'envies et de projets. " En manque de manque ", écrit-il (Examen clinique, Journal d'un hypermoderne, Editions de l'Aube, 16,90 euros). Avec, au fond, cette question : " N'avais-je pas, d'une certaine manière, achevé ma vie ? " Et puis la vie quotidienne a repris son cours, quelques mois. Jusqu'à ce que le chercheur trouve, comme c'est parfois pour les chercheurs, ce qu'il ne cherchait pas : un cancer, une sale tumeur sur un rein. " Le pronostic n'était pas bon. La mort s'inscrivait à l'ordre du jour. "…"
La suite est à découvrir dans son livre.
Source : Le Monde, 13-14/10/07

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