24.1.07

La crise de la musique est plus grave que prévu

Stéphane Bourdoiseau, représentant des producteurs indépendants : " Depuis 2002, le manque de financement pour le développement du répertoire francophone atteint 100 millions d'euros. Il est donc urgent de mettre en place des mécanismes capables de soutenir la création. Sans cela, nous allons assister à une catastrophe culturelle. La musique est au milieu du gué. Les remèdes sont pourtant connus. (…) La crise que traverse le marché de la musique est plus grave que prévu. Certains avaient pronostiqué une période de transition s'étalant sur 4 à 5 ans, avec une sortie du tunnel en 2008. Or, cela semble peu probable, la crise est là pour durer. Il faut alors garantir aux distributeurs une transition vers le numérique, synonyme de nouveaux modèles économiques et d'une diversification des revenus. Aujourd'hui, ce sont les opérateurs de télécommunications et quelques acteurs de la high-tech qui profitent le plus de la musique. Ce secteur connaît un déséquilibre dans la répartition de la création de valeur permise par la diffusion de notre musique. Il est impératif de décider des mécanismes de régulation permettant de retrouver une situation où distributeurs, diffuseurs, producteurs et artistes sont sur un pied d'égalité. Cet effort peut passer par le biais d'une taxation forçant les entreprises des nouvelles technologies à contribuer à de nouveaux modèles de rémunération. " (lefigaro.fr, 19/01/07)

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Anonymous Anonyme a écrit...

Il s'agit là d'un nouveau paradigme dont les créateurs de musique et les diffuseurs devront tenir compte. Les petits commerces indépendants risquent d'en faire les frais.

24/1/07 14:49  

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