28.7.06

La véritable précarité

" Arrêtons de jouer : si nous sommes sincères avec nous-mêmes, nous savons tous que la dame en noir rôde autour de nous. Et, en même temps, nous passons notre temps à l'oublier... C'est précisément la prise de conscience de cette précarité qui peut nous permettre d'opérer un tournant de vie. Je crois, en effet, qu'il n'y a pas de grands bouleversements dans une existence, hélas, sans l'intervention proche ou lointaine de la mort. La véritable précarité n'est pas celle que l'on croit lorsque l'on défile dans la rue pour réclamer des contrats à durée indéterminée, une sécurité de l'emploi ou un confort social : c'est la vie elle-même qui est précaire. Mais la mort peut aussi être une porte qui s'ouvre. Ce sentiment de la précarité de la vie peut conduire ceux qui le ressentent à vivre plus fort, plus haut, plus vite. On croit alors qu'il s'agit d'ambitieux quand ce ne sont que des insatisfaits. Si l'on se fie à ce sentiment, les rencontres peuvent arriver. Et aussi les grandes choses... " Dixit le journaliste et écrivain Philippe Labro, dont le nouveau roman " Franz et Clara " vient de sortir. (lire.fr, juin 2006)

Anonymous Anonyme a écrit...

Pour vivre, je choisis plutôt mon insouciance naturelle, mon envie de vivre, et pour vivre pleinement je n'ai pas besoin de cotoyer la mort, mais uniquement les gens que j'aime ...

27/7/06 23:02  
Anonymous Anonyme a écrit...

Philippe Labro a raison et tort : la mort qui tourne autour de chacun n'a pas la même réalité suivant que l'on soit riche ou miséreux.

28/7/06 06:35  
Anonymous Anonyme a écrit...

arrêtons de jouer : faut-il tuer philippe labro ?

28/7/06 10:41  

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