27.6.06

Se méfier des donneurs de leçon

" D'une manière générale, je pense que la règle devrait être identique pour tous : s'interdire de parler d'une affaire aussi longtemps qu'elle n'a pas été définitivement jugée. Pour moi, la limite est là. En revanche, que des journalistes ou des écrivains entreprennent une contre-enquête, cela ne me gêne pas, pourvu que cela soit fait avec sérieux. Quand on écrit des choses, il faut se méfier : les gens ont tendance à y croire (rires) ! J'ajouterai qu'il y a deux écueils à éviter : ne pas tomber dans l'illusion rétrospective, qui consiste à se demander en 2006 pourquoi certaines techniques d'enquête — très évolutives en matière de police scientifique — n'ont pas été appliquées dix ou quinze ans plus tôt. Sans compter que la loi change, de même que la société dont la police n'est jamais que le reflet. Autre travers : les donneurs de leçon assis à leur bureau qui disposent de trois ans pour réfléchir à ce qu'il aurait fallu faire quand vous disposiez d'un trentième de seconde pour prendre une décision ! " Dixit Frédéric Péchenard, le tout nouveau patron du 36, quai des Orfèvres. Son allusion aux donneurs de leçon dans les affaires judiciaires est transposable bien des fois : qu'il est facile de critiquer tranquillement assis derrière son bureau, loin de l'action. (lemonde.fr, 09/06/06)

Anonymous Anonyme a écrit...

Il a raison : ne pas faire d'anachronismes...

26/6/06 23:16  
Anonymous Anonyme a écrit...

Tiens pas de "Pépites" ce jour, 28 juin... seraient-elles parties faire les soldes ?

28/6/06 10:48  
Blogger Pépites a écrit...

Non, juste une grosse nuit blanche au travail...

28/6/06 13:05  

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