17.10.05

La preuve par l'homme

" Le volume de substances chimiques est passé, au niveau mondial, de 1 million de tonnes dans les années 1930 à 400 millions de tonnes aujourd'hui. Pendant longtemps, la règle a consisté à n'en avoir aucune ! L'industrie chimique a ainsi mis sur le marché, sans les évaluer, des substances qui seront parfois retirées une fois les dégâts sur la santé de la population évalués. C'est « la preuve par l'homme» qui a été la règle au bout de longues années pour démontrer leur toxicité. Encore n'est-ce le cas que pour une minorité de substances, car, pour 97 % des substances, les données sont soit incomplètes soit inexistantes. Aujourd'hui, la quasi-totalité de la population est imprégnée par un certain nombre de substances, dont certaines sont des toxiques du développement ou des cancérogènes. De multiples données épidémiologiques et toxicologiques démontrent le lien entre cette pollution chimique généralisée et la croissance des épidémies modernes. " Dixit André Cicolella, chercheur en santé environnementale et responsable de la commission santé des Verts. (Le Monde, 13/10/05)

Anonymous Anonyme a écrit...

Entre les substances chimiques ou le génome de l’influenza ressuscité (disponible sur le Net).
Entre le terrorisme ou l'irresponsabilité des Etats.
Entre la pollution et l'asservissement des masses.

Il y a quoi déjà ? Ah oui, la démocratie (et maintenant une page de pub).

19/10/05 00:23  

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