16.1.08

"Un jour, je suis morte"

Macha Méril vient de publier "Un jour, je suis morte", un témoignage sur le drame de sa vie : ne pas avoir d'enfant :

"A me regarder, on pourrait m'envier. Je ris, j'ai les joues roses, je bronze, je m'enivre, je jouis, j'invente, mais ça ne sert à rien puisque je suis morte. Ma présence ou mon absence n'a aucune importance, je n'appartiens pas à ce temps, je suis un maillon manquant qui sera annulé dans la chaîne de l'évolution. Ça devait s'arrêter là, avec moi. Avec la peau lisse de mes pommettes mongoles, mes dents intactes et ma douleur. (…) Un jour, je suis morte. J'ai eu du mal à m'en remettre. Je ne m'en remets pas en vérité."

Source : La Vie, 03/01/08

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Anonymous Anonyme a écrit...

La question est : Mais qu'est-ce qui pousse les gens à croire qu'avoir un enfant est le summum de la réussite de sa vie ?

16/1/08 11:43  
Anonymous Anonyme a écrit...

Alors l'autre question est : mais qu'y a-t-il de plus beau dans la vie qu'un amour qui conduit à donner la vie ?

16/1/08 18:48  
Anonymous Anonyme a écrit...

Avoir un enfant n'est pas une réussite, mais la continuité de ma vie, une évidence ;-)

16/1/08 22:59  
Anonymous Anonyme a écrit...

Réponse à Anonyme : Mais tout simplement "Aimer". L'Amour existe et perdure aussi en tant qu'il fait se découvrir - sans cesse - deux êtres. On peut aimer sans avoir un enfant.

17/1/08 10:07  
Anonymous Anonyme a écrit...

Les mots que de macha Meryl ont une fortes résonnances pour moi. Anonyme, tu as dit le mot d'une femme : c'est la continuité d'une vie...
Quant à moi j'ai ressenti qu'après moi, aprés nous il n'y aurait plus rien. De nous il n'y aura rien. Tout s'écroule. on est enterrée vivante. Je ne sais combien d'hommes résistent à cette nouvelle. Aujourd"hui je suis seule. Tu as raison Jean Yves on peut aimer sans avoir d'enfant mais on ne nous l'apprend pas...

19/1/08 01:29  
Anonymous Anonyme a écrit...

Ma chère maman, qui est obsédée par le désir d'être grand-mère, m'a passé ce livre, l'air de rien... J'avais l'impression de l'entendre parler, entre les mots de Macha Méril, de l'inutilité des ventres qui ne se sont pas arrondis.
Je ne pardonnerai pas à l'auteure sa phrase selon laquelle les femmes qui ne font pas d'enfant SONT des erreurs (et non pas "font une erreur", ce qui est déjà assez répété jusqu'à l'ennui).
J'ai été touchée par la souffrance de Macha Méril, je n'accepte pas ses injonctions et ses généralisations.
Je la trouve un peu ingénue aussi, de croire à la mission sacrée de perpétuer l'espèce (pas franchement en voie de disparition) et d'imaginer que chaque génération est meilleure que celle qui l'a précédée (depuis le temps, la vie en société serait un paradis si c'était vrai).
Je me demande aussi ce qui serait arrivé, si son mari, au lieu de la quitter pour obéir à son "besoin d'enfants", était resté à ses côtés. Là, oui, je vois un énorme manque d'amour!

Belle journée à toutes les femmes, mamans ou non, belle journée à tous les hommes, papas ou pas, et que chacune et chacun trouve des sources de bonheur un peu plus loin que le bout de son... ventre!

21/1/08 09:25  
Anonymous Anonyme a écrit...

Ce livre est époustouflant de vérité. Quel ressenti correct. Sans enfant, je suis aussi passé à côté du rendez-vous du bonheur. On vit à côté des autres sans vivre vraiment parce que c'est presque inutile. On essaie d'être gentil et gai avec tout le monde pour rattraper ce vide. Comme une faute à gommer.

28/1/08 10:06  
Anonymous Anonyme a écrit...

je n'ai pas encore lu le livre de Macha, mais, j'ai eu l'occasion de l'entendre faire la "promo" et cela m'a suffit de comprendre son "mal d'enfant" et son mal être. Ne pas se sentir FEMME, je la comprends très bien,car pour la bonne raison que moi aussi, j'ai connu cette situation. j'ai 58 ans, et toute ma vie je regretterai ce manque. A la différence de Macha,je me suis mariée,(j'avais 31 ans) à 1 homme qui avait déjà un enfant d'un 1er mariage. Seulement voilà, se fût le seul. Alors que le temps passait, rien d'autre ne se passait. Heureusement , on était vraiment très amoureux, cela nous a permis de tenir bon pour affronter le pacours du combattant. on s'est vite rendu compte que ça ne venait pas de moi, je dirais "malheureusement",car quand il s'agit de l'homme s'est pratiquement impossible d'avoir d'autre recours si ce n'est l'insimination artificielle que je n'ai pas acceptée, je voulais un enfant de MON mari. Il y a d'autres facteurs qui ont fait que je n'ai pas pu accepter cette éventualité, ce serait trop long à raconter, peut-être que moi aussi que je pourrais écrire 1 livre ?
Ce que je peux dire, c'est que si cela m'arrivait aujourd'hui,je crois que je me poserais moins de question, mais voilà ça remonte à + de 25 ans, tout a évolué : la science, la mentalité, les préjugés,...
Malgré ce manque IMMENSE que nous avons subit tous les 2 finalement,malgré que lui a sa fille et ses petits-enfants,(ils sont à moitié les miens, mais ce n'est pas pareil) on est toujours ensemble et avons sû faire face, pas sans difficulté à ce gros problème. Cela m'a fait du bien d'écrire, c'est comme une thérapie,car c'est quelque chose que peu de monde connaît autour de moi, à part la famille proche (et encore?).
Il me reste, maintenant, à me procurer le livre de Macha, pour la connaître davantage.

28/2/08 11:47  
Anonymous Anonyme a écrit...

Allons, allons.....je n'ai pas d'enfants et ne suis pas malheureuse ! Pire encore, je n'en veux pas. Seais-je un monstre ?

2/3/08 20:19  

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